Les derniers actes du fabuleux destin de Napoléon. L’entrée en Russie, en 1812, à la tête de la Grande Armée. L’océan de feu qui détruit Moscou, le passage de la Bérézina au terme de la désastreuse retraite. Dès lors, l’Europe soumise s’unit et se venge. C’est la campagne d’Allemagne, Leipzig, puis de France, Montmirail, la lâcheté des puissants qui se ruent au service de Louis XVIII et la fidélité des humbles, tels ces Grognards pleurant aux adieux de Fontainebleau. L’île d’Elbe, enfin, où l’empereur des rois redevient l’Aigle qui s’envole pour Paris déserté par ce même Louis. Est-ce un nouveau “chant du départ” ? Le soleil d’Austerlitz ne se lèvera pas sur la plaine boueuse de Waterloo. On connaît la suite, ce rocher lointain où le caporal devient à jamais immortel.