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Liste des livres

Le tour du doigt de Jean Anglade
2015
Jean Anglade
Littérature
6½ h
Faire le tour du doigt de Jules Vendange, c’est dérouler la vie d’un jeune Auvergnat, qui, fin septembre 1913, arrive avec ses premières braies longues à l’Ecole normale d’instituteurs. Mais sa formation est brutalement interrompue par sa mobilisation. Incorporé dans une unité de soldats dans l’Aisne, il revient des tranchées avec une jambe en moins mais une conscience en plus. Autant dire qu’en 1919, à l’instar de ses camarades survivants, il n’est plus le même ; plus l’envie de se mettre au garde-à-vous devant le directeur, le prof, les pions, d’obéir, et d’appliquer un règlement souvent absurde... juste celle de décrocher le sacro-saint Béhesse (Brevet Supérieur) qu’il n’obtiendra pas, à la suite d’une « mutinerie » d’élèves-maîtres rétifs à la discipline et à la pédagogie enseignée.
Qu’importe, la vocation est là...
Comment on peut vivre encore quand on est la seule habitante d’un village déserté (Une pomme oubliée, Le tilleul du soir). Comment, revenus mutilés et décorés du Chemin des Dames, de jeunes élèves instituteurs peuvent être traités en enfants dans leur Ecole normale, jusqu’à ce qu’ils aient l’intelligence de jeter leur directeur dans le bassin aux poissons rouges (Le tour du doigt). Comment les habitants de Thiers vivaient du couteau, par le couteau, pour le couteau (Les ventres jaunes, La bonne rosée, Les permissions de mai). Comment il exista dans nos campagnes, dès le IXe siècle, des communautés agricoles qui annonçaient les kolkhozes et les kibboutzim (Les Bons Dieux)... Voilà ce que raconte Jean Anglade. Il est sans conteste à ce jour, l’écrivain vivant le plus typique et le plus fécond d’Auvergne. Roman après roman, il nous conduit à la découverte de la patrie natale d’Alexandre Vialatte et d’Henri Pourrat. En fait, le régionalisme d’Anglade, comme celui de Maupassant, de Giono, de Pagnol, est universel : Ma vraie région, se plaît-il à dire, ce n’est pas l’Auvergne, c’est l’homme.
Nous les robots de Isaac Asimov
1982
Les nouvelles sur les robots (3)
Isaac Asimov
SF
14 h
« Un enfant n’est pas fait pour être gardé par un être de métal » : tel est le point de vue d’une mère en 1998.
Elle aura l’occasion de changer d’avis. Le robot est pour l’homme un jouet inoffensif. Un serviteur irréprochable. Un ami sûr.
Mieux : les nouveaux modèles sont conscients, autonomes, sensibles. Ils savent qu’il faut réparer les humains. Ils vont jusqu’à faire l’amour avec eux. Si ça peut les aider...
L’humanité n’est pas facile à comprendre. Un robot rêve de libérer son peuple. Un autre veut devenir humain, mais il faut pour cela renoncer à l’immortalité.
Les robots ne tiennent pas spécialement à cultiver leur différence. Ce sont les hommes qui se rebiffent. Pas dans l’espace, où l’asphyxie menace. On a peur que les machines prennent le pouvoir. Des robots sont assassinés. D’autres robots mènent l’enquête...
Ainsi commence “le Grand Livre des robots”, cette fresque géante où se déploie toute l’histoire des temps futurs, toute l’œuvre d’un écrivain exceptionnellement fécond. A la fois savant et romancier, Isaac Asimov incarne pour des millions de lecteurs la clarté, la transparence, la passion de comprendre et d’expliquer. Pourtant il sait que la science ne résout pas tous les problèmes. Une certitude : l’avenir sera complexe.
Chronique d'hiver de Paul Auster
2014
Paul Auster
Littérature
5 h
Trente ans après L’Invention de la solitude, Paul Auster pose sur son existence le regard du sexagénaire qu’il est devenu. Bien loin, cependant, du journal intime ou du classique récit autobiographique, cette Chronique d’hiver aborde la méditation sur la fuite du temps sous l’angle du compagnonnage que tout individu entretient avec son propre corps. C’est en effet de respiration, de sensation, de jouissance ou de souffrance, d’épiphanies charnelles ou de confrontations plus ou moins traumatiques avec la matière du monde qu’il est question à travers l’évocation, à la deuxième personne, d’un simple petit Américain du nom de Paul Auster, né dans l’immédiat après-guerre, et requis d’apprivoiser les espaces et le temps qui lui ont été impartis. Dans ces pages aussi sincères que retenues, Paul Auster se décrit moins en littérateur qu’en acteur convoqué sur la scène troublée de l’existence pour y incarner, à son tour, toute l’ardeur des passions humaines. De cet homme-cicatrice dont le corps exulte ou somatise, de ce fils hanté par la mort prématurée de son père et tourmenté par le destin chaotique de sa mère, de l’heureux citoyen de Brooklyn, époux et père aujourd’hui comblé, de cet héritier d’une lointaine Europe, amateur de baseball, fumeur invétéré et romancier fécond, de cet homme, enfin, qui souffre de ne pouvoir ou de ne savoir pleurer, le lecteur entendra ici le “grain de la voix” surgissant du savant puzzle où se déconstruit toute représentation univoque du moi afin que se produise, sous le signe d’une humanité partagée, la plus loyale des rencontres.
Camp de Concentration de Thomas Disch
1970
Thomas Disch
SF
4 h
Dans une Amérique chaque jour plus totalitaire à mesure qu’elle s’enlise dans une guerre sans fin en Asie, où peut se trouver un poète objecteur de conscience, sinon en prison ? Et c’est le cas de Louie Sacchetti, condamné à cinq ans.
Mais il y a prison et prison... et un jour, sans motif ni explication, il est transféré de Springfield (Illinois) à camp Archimède...
Louie va découvrir une forteresse souterraine où l’on procède sur des cobayes humains à des expériences ultrasecrètes visant à décupler l’intelligence. Et cela grâce à la pallidine, une drogue qui confère à celui qui la reçoit un génie indubitable mais ambigu...
Fécond ou destructeur ? Vivifiant ou mortel ?
 
 
Dune de Frank Herbert
1972
Dune (1)
Nebula (roman) 1965
Hugo (roman) 1966
Frank Herbert
SF
15 h
Il n’y a pas, dans tout l’Empire, de planète plus inhospitalière que Dune. Partout des sables à perte de vue. Une seule richesse : l’épice de longue vie, née du désert, et que tout l’univers achète à n’importe quel prix. Richesse très convoitée : quand Leto Atréides reçoit Dune en fief, il flaire le piège. Il aura besoin des guerriers Fremen qui, réfugiés au fond du désert, se sont adaptés à une vie très dure en préservant leur liberté, leurs coutumes et leur foi mystique. Ils rêvent du prophète qui proclamera la guerre sainte et qui, à la tête des commandos de la mort, changera le cours de l’histoire. Cependant les Révérendes Mères du Bene Gesserit poursuivent leur programme millénaire de sélection génétique ; elles veulent créer un homme qui concrétisera tous les dons latents de l’espèce. Tout est fécond dans ce programme, y compris ses défaillances. Le Messie des Fremen est-il déjà né dans l’Empire ?
 
 
Les Monades Urbaines de Robert Silverberg
1974
Robert Silverberg
SF
5 h
En l’an 2381, la Terre porte soixante-dix milliards d’êtres humains dont la devise est : Croissez et multipliez. Ils habitent des tours de mille étages, les monades urbaines, et jouissent d’une totale liberté sexuelle. Ils ne quittent jamais leurs villes verticales et explorent rarement un autre étage que le leur. Ils vivent l’utopie, la promiscuité, le bonheur. Qui en doute est malade. Qui est malade est soigné. Qui est incurable est exécuté. Micael, l’électronicien, rêve pourtant de la Terre du passé, de la nature qu’il a découvertes à travers un film vieux d’un siècle. Il fuit. Et Jason, l’historien, armé par son savoir contre tous les tabous anciens, redécouvre de son côté un sentiment proscrit, la jalousie.
Les Monades urbaines constitue le chef-d’oeuvre incontesté de Robert Silverberg, l’un des plus célèbres et des plus féconds des écrivains américains de science-fiction. Il y peint dans le moindre détail un monde de l’avenir, séduisant, terrifiant, vraisemblable.
 
 
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