Wheeler Burden vit à San Francisco en 1988. Aussi a-t-il peu de raisons de se retrouver, un beau matin, à Vienne en 1897. C’est pourtant ce qui lui arrive, d’une façon totalement inexplicable. Se demandant s’il n’est pas devenu fou, l’idée judicieuse lui vient d’aller consulter un jeune thérapeute viennois qui n’a pas encore découvert le complexe d’Œdipe, Sigmund Freud. Devant la perplexité compréhensible de celui-ci, et en attendant qu’il trouve une réponse satisfaisante à ses questions, Wheeler explore la ville aux richesses innombrables. Vienne est alors à un tournant de son histoire, le maire, Karl Lueger, est le premier dirigeant à s’être fait élire sur des théories antisémites, Mahler révolutionne les règles de la composition, Gustav Klimt et Egon Schiele sont sur le point d’en faire autant avec la peinture, sans parler des philosophes, architectes et écrivains, qui bouleversent le mode de pensée de la vieille Europe. Mais, plus encore que de croiser la route de ces grands noms, Wheeler est enthousiaste à l’idée de retrouver ses grands-parents, qui sont sur le point de se rencontrer dans la capitale autrichienne. Il ne sait pas encore qu’il est sur le point de découvrir un étrange secret de famille. Bien vite, il réalise ce qui est en jeu dans cette curieuse mésaventure : l’incroyable possibilité de changer le destin des siens, et peut-être plus encore, celui de l’humanité toute entière.
À quelques kilomètres de Vienne, dans le village de Lambach, vit en effet un petit garçon âgé de 6 ans, nommé Adolf Hitler. Wheeler est, néanmoins, loin de se douter des risques qu’il encourt et des dangers qu’il y a, à vouloir modifier le cours des choses...