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Liste des livres

Qumran de Eliette Abécassis
1996
Qumran (1)
Eliette Abécassis
Thriller
8 h
Le vol d’un des précieux manuscrits de la mer Morte, découvert en 1947 dans les grottes de Qumran, précipite Ary, jeune juif religieux, fils d’un archéologue israélien, dans une enquête jalonnée de cadavres.
Des cadavres crucifiés.
Ceux des savants ou des prêtres qui ont eu entre les mains un de ces manuscrits…
Quels terribles secrets renferment-ils donc pour être toujours en grande partie soustraits, cinquante ans après, à la connaissance du public et des scientifiques ?
Les énigmes qui entourent la vie et la mort de Jésus ont-elles des enjeux susceptibles de provoquer ces meurtres atroces ?
Avec ce récit érudit et palpitant, dont l’intrigue se joue sur deux mille ans de l’histoire humaine, Eliette Abécassis nous donne un formidable thriller théologique, que ne renierait sans doute pas Umberto Eco.
Depuis qu’un jeune bédouin les a trouvés par hasard dans une grotte en 1947, les Manuscrits de la Mer morte n’en finissent plus de susciter polémiques et débats d’experts. C’est cette toile de fond qui donne l’occasion à la toute jeune Eliette Abécassis (vingt-sept ans à la sortie de la première édition), agrégée de philosophie, d’élaborer un thriller théologique surprenant, au carrefour du roman d’aventures et de la réflexion sur les religions. L’enquête ramène sans cesse aux textes anciens, balaie plus de 5 000 ans d’Histoire... et a fait logiquement de ce livre un best-seller international, vendu à plus de 100 000 exemplaires.
 
 
Avant la fin du monde de Boris Akounine
2010
Dédicaces (3)
Boris Akounine
Policier
5½ h
Parure précieuse qui s’évanouit dans la nature, serpent monstrueux s’attaquant aux héritiers d’une famille fortunée, crime presque parfait, “épidémie” de suicides au fin fond d’une Sibérie rongée par la superstition... Aucune énigme, si machiavélique soit-elle, ne résiste à la sagacité d’Eraste Fandorine. Ces quatre enquêtes dédiées aux maîtres du roman policier que sont Arthur Conan Doyle, Patricia Highsmith, Agatha Christie et Umberto Eco révèlent un Boris Akounine au sommet de son art, capable de naviguer d’un univers littéraire à un autre avec une aisance époustouflante.
La septième fonction du langage de Laurent Binet
2015
Fnac (roman) 2015
Interallié 2015
Laurent Binet
Littérature
7½ h
Le 25 février 1980, Roland Barthes se fait écraser par une camionnette, alors qu’il sort d’un déjeuner avec François Mitterrand. C’est un assassinat. Le mobile : Barthes avait sur lui un document inédit de Jakobson, la septième fonction du langage, une fonction qui permet à celui qui la maîtrise de convaincre n’importe qui de n’importe quoi dans toutes les situations. Le commissaire Jacques Bayard, vieux réac peu porté sur le structuralisme, embauche Simon Herzog, jeune gauchiste sémiologue, pour mener l’enquête. Leur mission, assignée par Giscard qui prépare sa réélection, est de retrouver cette septième fonction. Cela implique d’interroger la crème du milieu intellectuel français : Michel Foucault, Gilles Deleuze, Julia Kristeva, Philippe Sollers, Louis Althusser, etc. Le couple d’enquêteurs découvre l’existence du Logos Club, une puissante société secrète où l’on se livre à des joutes oratoires féroces. La piste du Logos Club les emmène à la rencontre d’Umberto Eco à Bologne, puis sur un campus américain, où Derrida et Searle s’affrontent dans un combat mortel, et à Venise, où doit avoir lieu l’ultime joute. L’enquête s’achèvera à Paris, le 10 mai 1981. Au fil du récit, Simon Herzog révèle des qualités de Sherlock Holmes et de James Bond. Bayard, quant à lui, se découvre un intérêt inattendu pour la French Theory. Mais Simon développe aussi une paranoïa qui le fait s’interroger sur son statut ontologique : et s’il n’était, au fond, qu’un personnage de roman ?
Agrégé de lettres, Laurent Binet est l’auteur de HHhH, couronné par le prix Goncourt du premier roman en 2010. Traduit dans près de quarante langues, figure dans la liste des cinquante meilleurs romans de l’année par le New York Times, il a été best-seller dans de nombreux pays. Il est en cours d’adaptation pour le cinéma et sous forme de série documentaire pour la télévision.
Là ou les tigres sont chez eux de Jean-Marie Blas De Roblès
2014
Médicis 2008
Fnac (roman) 2008
Jean-Marie Blas De Roblès
Littérature
16 h
Eléazard von Wogau, héros inquiet de cette incroyable forêt d’histoires, est correspondant de presse au fin fond du Nordeste brésilien. On lui laisse un jour un fascinant manuscrit, biographie inédite d’un célèbre jésuite de l’époque baroque. Commence alors une enquête à travers les savoirs et les fables qui n’est pas sans incidences sur sa vie privée. Comme si l’extraordinaire plongée dans l’univers d’Athanase Kircher se répercutait à travers les aventures croisées d’autres personnages, tels Elaine, archéologue en mission improbable dans la jungle de Mato grosso, Moéma, étudiante à la dérive, ou bien Nelson, jeune gamin infirme des favelas de Pirambu qui hume le plomb fondu de la vengeance. Nous sommes au Brésil, dans le pays des démesures. Nous somme aussi dans la terra incognita d’un roman monstre. On songe au réalisme magique des Borges et Cortázar, à Italo Calvino ou Umberto Eco, ou encore Potocki et son Manuscrit trouvé à Saragosse, sans jamais épuiser la réjouissante singularité de ce roman palimpseste qui joue à merveille des mises en abyme et des vertiges spéculaires.
Apostille au Nom de la rose de Umberto Eco
1987
Umberto Eco
Philosophie
1 h
Texte érudit et lumineux, l’Apostille au « Nom de la rose » livre les secrets de fabrication du chef-d’œuvre d’Umberto Eco.
Pourquoi l’intrigue se déroule-t-elle au Moyen Âge ?
Pourquoi en novembre de l’an 1327 et à la fin du mois ?
Pourquoi une bibliothèque conçue comme un labyrinthe ?
Pourquoi une histoire digne d’un roman policier classique ? etc.
Toutes les questions que suscite la lecture du Nom de la rose trouvent ici leur réponse.
Chroniques d'une société liquide de Umberto Eco
2017
Umberto Eco
Littérature
8 h
«  Je commence une chronique. Cela m’est déjà arrivé quelques fois et j’ai toujours eu la force de m’arrêter au cours de la première année. Le rendez-vous hebdomadaire corrode. Cette fois je m’arrêterai peut-être avant, je fais seulement un essai. »
Avec ces mots, Umberto Eco inaugure en 1985 sa chronique, «  La Bustina di Minerva  », qu’il tiendra dans le journal L’Espresso pendant plus de 30 ans, jusqu’à la veille de sa disparition. De ce rendez-vous hebdomadaire, Chroniques d’une société liquide rassemble quelques-uns des textes publiés entre 2000 et 2015. Umberto Eco y livre sa vision du monde à travers de brèves réflexions empreintes d’humour, d’érudition et d’une rare acuité. Empruntant au sociologue Zygmunt Bauman le concept de «  société liquide  », il interroge le monde contemporain et en dessine avec malice et ironie les visages les plus familiers  : les mascarades des politiques, l’obsession de visibilité que nous semblons tous (ou presque) partager, la vie en symbiose que nous entretenons avec nos téléphones portables, la mauvaise éducation, et bien d’autres encore…
Confessions d'un jeune romancier de Umberto Eco
2011
Umberto Eco
Essai
3½ h
Comment un jeune écrivain doit-il s’y prendre pour s’atteler à son premier roman ? Par quel chemin de ruse passer pour séduire son lecteur ? Et quel tour de magie doit-il accomplir – s’il en a le talent – pour persuader le monde que ses fictions sont des morceaux de réalité ? Telles sont, parmi d’autres, les questions auxquelles Umberto Eco (lui-même romancier octogénaire) tente de répondre ici en rassemblant ses propres souvenirs et son expérience. Des confessions ? Des conseils pratiques ? Une liste de choses à faire (et surtout à ne pas faire) quand on débute. Ce livre est tout cela à la fois. Et, puisque l’homme qui l’a écrit fut l’auteur du Nom de la rose et du Pendule de Foucault, on peut lui faire confiance...
Construire l'ennemi et autres écrits occasionnels de Umberto Eco
2014
Umberto Eco
Philosophie
4½ h
Suite à une conversation dans un taxi new-yorkais avec un chauffeur pakistanais qui ne comprend pas qu’un pays puisse exister sans ennemis, Umberto Eco s’interroge. Après avoir constaté les ravages d’idéologies totalitaires telles que le nazisme ou le fascisme, la société actuelle ressent-elle la nécessité de se définir par rapport à un ennemi et de le diaboliser ? Les Etats renonceraient-ils, aujourd’hui, à l’opportunité de créer de nouveaux boucs émissaires pour renforcer le sentiment d’identité nationale et leur pouvoir ?
Puis, à l’occasion de conférences ou d’essais à thèmes qui amusent autant celui qui parle que celui qui écoute, et qui sont, en somme, des exercices de rhétorique baroque, l’auteur aborde avec jubilation des sujets variés : l’idée de l’absolu, la tragédie d’Anna Karenine, la poétique de l’excès chez Victor Hugo, les divertissements inspirés par les almanachs, « Parlez-moi d’amour », etc.
Le grand érudit qu’est Umberto Eco traite dans ces « écrits occasionnels » de questions qui l’intriguent et le passionnent, sans jamais oublier d’amuser son lecteur.
Dire presque la même chose de Umberto Eco
2007
Umberto Eco
Essai
8½ h
« Supposons que dans un roman anglais, un personnage dise it’s raining cars and dogs. Le traducteur qui, pensant dire la même chose, traduirait littéralement par il pleut des chats et des chiens serait stupide. On le traduira par il pleut à torrents ou il pleut des cordes. »
Dire presque la même chose n’est pas un essai théorique sur la traduction, mais une illustration des problèmes que pose la traduction à travers des exemples qu’Umberto Eco a vécus : en tant qu’éditeur, en tant qu’auteur, en tant que traducteur. Ce sont ces trois éclairages que nous retrouvons dans un ouvrage qui fourmille d’exemples. Nul besoin de maîtriser les langues citées pour comprendre, puisqu’on est toujours dans la comparaison. Umberto Eco nous enseigne que la fidélité n’est pas la reprise du mot à mot mais du monde à monde. Les mots ouvrent des mondes et le traducteur doit ouvrir le même monde que celui que l’auteur a ouvert, fût-ce avec des mots différents. Les traducteurs ne sont pas des peseurs de mots, mais des peseurs d’âme. Dans ce passage d’un monde à l’autre, tout est affaire de négociation. Le mot est lâché : un bon traducteur sait négocier avec les exigences du monde de départ pour déboucher sur un monde d’arrivée le plus fidèle possible, non pas à la lettre mais à l’esprit. Tout est donc dans le presque du titre.
 
 
Le cimetière de Prague de Umberto Eco
2010
Umberto Eco
Roman Histo
9½ h
Ce roman est un récit à épisodes, dont tous les personnages ont réellement existé sauf le narrateur qui devient l’articulation et l’auteur des complots et machinations. Je l’ai voulu le plus cynique et le plus exécrable.
L’ouvrage est illustré, à l’instar des feuilletons d’autrefois.
Je m’adresse à deux types de lecteurs. D’abord à celui qui n’a aucune idée que ces événements ont réellement eu lieu, qui ne connaît rien à la littérature du dix-neuvième siècle et qui, donc, a pris Dan Brown pour argent comptant et se délectera avec une satisfaction sadique de ce qu’il pensera être une invention perverse. Mais je m’adresse aussi à celui qui sait, ou du moins se doute, que je relate des faits avérés et qui lancera des regards inquiets par-dessus son épaule, allumera toutes les lumières et devinera qu’il n’est pas à l’abri et que tout cela pourrait arriver aujourd’hui aussi – d’ailleurs, peut-être est-ce le cas en ce moment même. Et il pensera alors, comme je l’espère : « Ils sont parmi nous…»
 
 
Le Nom de la rose de Umberto Eco
1982
Médicis (étranger) 1982
Umberto Eco
Littérature italienne
14 h
Après tout, un inquisiteur, c’est une sorte d’enquêteur, en plus dangereux peut-être, et lorsque Guillaume de Baskerville, accompagné de son secrétaire, arrive un jour de l’an de grâce 1327 dans une abbaye perdue entre Provence et Ligurie, c’est tout naturellement que le père abbé lui demande de découvrir comment un de ses moines s’est retrouvé disloqué au pied d’une muraille. Un moine en principe, cela ne se suicide pas, mais cela n’assassine pas non plus. Alors que s’est-il passé ? Il faut dire qu’ici on n’a pas affaire à des moines très catholiques. Le premier roman d’Umberto Eco a véritablement révolutionné le genre du policier historique, soumettant avec humour les nécessités de l’intrigue à un jeu de devinettes d’une érudition éblouissante. Prix Médicis étranger en 1982, le roman a été porté à l’écran par Jean-Jacques Annaud avec Sean Connery dans le rôle de Guillaume de Baskerville.
 
 
Lector in fabula de Umberto Eco
1985
Umberto Eco
Philosophie
6 h
Tout texte écrit s’adresse à un destinataire qu’il nomme son lecteur. Celui-ci, loin d’être passif doit tirer du texte ce qu’il ne dit pas, mais présuppose ou promet. On peut appeler cela la coopération interprétative du lecteur, et tel est l’objet d’analyse d’Umberto Eco.
Approfondissant les intuitions de “l’oeuvre ouverte”, Lector in Fabula recherche les structures de la jouissance que procure le texte, formalise le processus interprétatif et en définit ses limites et surtout met au point la notion fondamentale du Lecteur Modèle.
L’analyse détaillée d’“Un drame bien parisien”, nouvelle d’Alphonse Allais, fournit en contrepoint l’application pratique de cette exposition théorique, et offre ainsi à tous ceux qui sont confrontés à l’explication des textes un exemple lumineux.
Mais Lector in Fabula permet aussi aux nombreux lecteurs enthousiastes du Nom de la Rose de comprendre pourquoi ils en ont tiré tant de plaisir. Clin d’oeil du sémioticien au romancier.
Numéro zéro de Umberto Eco
2015
Umberto Eco
Littérature italienne
3½ h
En 1992, à Milan, un groupe de journalistes, cinq hommes et une jeune femme, sont embauchés pour créer un nouveau quotidien qu’on leur promet dédié à la recherche de la vérité, mais qui se révèle un pur instrument de calomnie et de chantage.
Ils fouillent dans le passé pour mettre en page leur « numéro zéro », et c’est le présent qui leur saute au visage…
« L’ombre de Mussolini, donné pour mort, domine tous les événements italiens depuis 1945 » : est-ce là le délire d’un journaliste d’investigation paranoïaque ? Mais alors, pourquoi le retrouve-t-on assassiné un beau matin ?
Attentats, tentatives de coups d’Etat, empoisonnements, complots, stratégie de la manipulation, de la désinformation et de la tension : quand tout est vrai, où est le faux ?
Umberto Eco nous offre ici la tragédie burlesque de notre temps.
La confrérie des chasseurs de livres de Raphaël Jerusalmy
2013
Raphaël Jerusalmy
Littérature
5 h
Le roman de Raphaël Jerusalmy commence là où calent les livres d’histoire. François Villon, premier poète des temps modernes et brigand notoire, croupit dans les geôles de Louis XI en attendant son exécution. Quand il reçoit la visite d’un émissaire du roi, il est loin d’en espérer plus qu’un dernier repas. Rebelle, méfiant, il passe pourtant un marché avec l’évêque de Paris et accepte une mission secrète qui consiste d’abord à convaincre un libraire et imprimeur de Mayence de venir s’installer à Paris pour mieux combattre la censure et faciliter la circulation des idées progressistes réprouvées par Rome. Un premier pas sur un chemin escarpé qui mènera notre poète, flanqué de son fidèle acolyte coquillard maître Colin, jusqu’aux entrailles les plus fantasmatiques de la Jérusalem d’en bas, dans un vaste jeu d’alliances, de complots et de contre-complots qui met en marche les forces de l’esprit contre la toute-puissance des dogmes et des armes, pour faire triompher l’humanisme et la liberté.
Palpitant comme un roman d’aventures, vif et malicieux comme une farce faite à l’histoire des idées, regorgeant de trouvailles et de rebondissements, La Confrérie des chasseurs de livres cumule le charme et l’énergie de Fanfan la Tulipe, l’engagement et la dérision de Don Quichotte et le sens du suspense d’un Umberto Eco.
 
 
Les Âges sombres de Karen Maitland
2012
Karen Maitland
Policier
12 h
1321. Les habitants d’Ulewic, une petite cité isolée de l’est de l’Angleterre, sont sous le joug de leur seigneur et de l’Église, celle-ci ayant supplanté, depuis quelques années, le paganisme qui régnait dans la région. Non loin du village s’est installée une petite communauté chrétienne de femmes, des béguines originaires de Belgique. Sous l’autorité de soeur Martha, elles ont jusqu’alors été assez bien tolérées. Mais les choses commencent à changer. Le pays connaît en effet des saisons de plus en plus rigoureuses, les récoltes sont gâchées, les troupeaux dévastés et le besoin d’un bouc émissaire se fait sentir. Neuf hommes du village, dont on ignore l’identité, vont profiter de la tension qui commence à monter pour restaurer un ordre ancien et obscur. Renouant avec de terribles rites païens, usant de la terreur, du meurtre et de la superstition, ils vont s’en prendre aux béguines, qui devront les démasquer et élucider les secrets du village avant que la région ne soit mise à feu et à sang.
Avec cet ouvrage d’une intelligence et d’une érudition peu communes, Karen Maitland nous entraîne dans un Moyen-Âge d’un réalisme stupéfiant, sans jamais se départir d’un extraordinaire sens de l’intrigue et du suspense. Après La Compagnie des menteurs, élu meilleur livre de l’année par le New York Times et salué par une critique unanime, elle se hisse désormais au rang des grands maîtres du genre, aux côtés d’Umberto Eco ou de Iain Pears.
Le Capuchon Du Moine de Ellis Peters
1980
Cadfael (3)
Ellis Peters
Roman Histo
5½ h
La racine du capuchon du moine est le nom d’un onguent merveilleux pour le traitement des rhumatismes. C’est aussi un poison très dangereux si on l’avale. Et il en faut très peu pour tuer son homme : Maître Bonnel vient d’en faire les frais. Peu après avoir légué ses terres à l’abbaye de Shrewsbury en échange d’une retraite chez les frères, on l’a retrouvé mort. Verdict : empoisonnement à la racine de capuchon du moine, dérobée chez frère Cadfael. L’accord du legs n’ayant pas été ratifié, il devient caduc. Les héritiers deviennent donc les principaux suspects. Il faudra tous les talents de déduction de frère Cadfael pour résoudre ce crime presque parfait...
Après Le Secret du père Brown de Chesterton et le franciscain Guillaume de Baskerville d’Umberto Eco dans Le Nom de la rose, voici le troisième enquêteur en soutane, le bénédictin frère Cadfael. A la qualité de l’intrigue s’ajoutent la justesse de la reconstitution historique de l’Angleterre du XIIe siècle et le talent littéraire qui ont fait tout le succès d’Ellis Peters en Angleterre.
 
 
Le lépreux de St Gilles de Ellis Peters
1981
Cadfael (5)
Ellis Peters
Roman Histo
5 h
Tout comme Umberto Eco a su recréer l’univers d’un monastère de bénédictins dans l’Italie du Nord au milieu du XIXe siècle, Ellis Peters peint à merveille, dans la série des aventures du frère Cadfael, la vie d’un monastère anglais deux siècles plus tôt. Après avoir lu ces romans, on a le sentiment de tout savoir sur la religion, l’histoire, la structure sociale, la politique et les modes de vie de l’Angleterre du XIIe siècle. Et pour l’habileté des intrigues, seule P.D. James, à mon avis, rivalise avec elle.
 
 
Le Clan Spinoza de Maxime Rovere
2017
Maxime Rovere
Littérature
11 h
Le Clan Spinoza mobilise toutes les ressources du roman pour faire renaître le monde dans lequel a vécu Bento de Spinoza, entre Amsterdam et La Haye, dans cette Europe du XVIIe siècle qui a vu l’avènement de la Raison Moderne.
Il célèbre les aventures de ceux qui partirent à la conquête de la liberté, hommes et femmes oubliés par l’Histoire et pourtant hauts en couleur. Parmi eux, Saül Levi Morteira, grand rabbin de la communauté juive d’Amsterdam ; Adriaen Koerbagh, encyclopédiste en avance d’un siècle sur son temps ; Franciscus Van den Enden, activiste farouchement opposé à Louis XIV ; Sténon, anatomiste de génie…
Suivant les destins capricieux des familles, des amours, des amitiés et des idées, ce livre foisonnant, original, palpitant, dessine la figure inédite d’un Spinoza « en réseau ». Grâce à lui, l’éclat de la philosophie, au lieu de nous aveugler d’admiration pour l’un de ses plus grands auteurs, nous aide à mieux comprendre ce qu’est le monde – le sien, le nôtre – et même ce que signifie… comprendre.

Spécialiste de Spinoza, Maxime Rovere a conçu une fantaisie historique et philosophique entièrement fondée sur des faits et des textes, dans le sillage d’Umberto Eco (Le Nom de la Rose) ou de Stephen Greenblatt (Quattrocento). Il enseigne actuellement la philosophie à l’université PUC-RJ de Rio de Janeiro. Le Clan Spinoza est son premier roman.
Le codex du Sinaï de Edward Whittemore
2005
Quatuor de Jérusalem (1)
Edward Whittemore
SF
6½ h
Un anachorète albanais égaré dans le Sinaï, Skanderberg Wallenstein, découvre par accident le manuscrit le plus ancien de la Bible. Horrifié par sa lecture, il épuise sa vie à fabriquer le plus grand faux de l’Histoire. Afin que la Bible demeure telle que nous la connaissons.
Un lord anglais excentrique, Plantagenêt Strongbow, duc de Dorset, rompt avec les coutumes bizarres de sa famille et parcourt nu les déserts du Moyen-Orient avant d’écrire une somme sur le sexe en trente-trois volumes et d’acquérir secrètement tous les biens de l’Empire ottoman.
Un Juif arabe né sous les Pharaons, Hadj Harun, coiffé d’un casque de croisé, défend seul Jérusalem contre la multitude de ses envahisseurs, et ne sait plus s’il est juif ou arabe, ni du reste qui il est.
Un adolescent irlandais, Joe O’Sullivan Beare, mène avec une redoutable pétoire la lutte contre l’oppresseur anglais avant de fuir en Palestine sous la défroque d’une religieuse et de devenir par accident un héros de la guerre de Crimée, perdue bien avant sa naissance. Mélange épicé de roman d’espionnage et de conte des Mille et Une Nuits, d’histoire secrète et de spéculation échevelée, Le codex du Sinaï est l’œuvre d’un écrivain hors normes, ancien agent de la CIA, qui a fait de Jérusalem sa terre d’élection. C’est un de ces livres qui paraissent destinés aux amateurs de science-fiction, qui donnent du monde une vision décalée, ironique, uchronique, et qui affirment que la vérité est ailleurs sans jamais cesser de se présenter comme de la fiction. Un domaine dans lequel ont excellé des écrivains aussi célèbres que Vladimir Nabokov ou Umberto Eco et, plus près de nous, Neal Stephenson dans son cycle du Cryptonomicon ou Théodore Roszak dans La Conspiration des ténèbres. Le Quatuor de Jérusalem, dont Le codex du Sinaï est le premier volet, appartient à cette étrange et séduisante cohorte.
 
 
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