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Liste des livres

4321 de Paul Auster
2017
Paul Auster
Littérature
25 h
Le premier roman de Paul Auster en sept ans. Une architecture narrative inédite. Une expérience de lecture inoubliable.
Un roman-kaléidoscope où un personnage, Ferguson, incarne toutes les figures du destin protéiforme que le monde et l’Amérique des années 1950 furent susceptibles de proposer à l’individu, de l’enfance à l’entrée dans l’âge adulte. Tout en restant fidèle aux obsessions littéraires qui sont les siennes, Paul Auster, avec cet ambitieux et ample nouveau roman, renouvelle et détourne brillamment le genre du roman initiatique en le confrontant à l’Histoire du XXe siècle.
 
 
Chronique d'hiver de Paul Auster
2014
Paul Auster
Littérature
5 h
Trente ans après L’Invention de la solitude, Paul Auster pose sur son existence le regard du sexagénaire qu’il est devenu. Bien loin, cependant, du journal intime ou du classique récit autobiographique, cette Chronique d’hiver aborde la méditation sur la fuite du temps sous l’angle du compagnonnage que tout individu entretient avec son propre corps. C’est en effet de respiration, de sensation, de jouissance ou de souffrance, d’épiphanies charnelles ou de confrontations plus ou moins traumatiques avec la matière du monde qu’il est question à travers l’évocation, à la deuxième personne, d’un simple petit Américain du nom de Paul Auster, né dans l’immédiat après-guerre, et requis d’apprivoiser les espaces et le temps qui lui ont été impartis. Dans ces pages aussi sincères que retenues, Paul Auster se décrit moins en littérateur qu’en acteur convoqué sur la scène troublée de l’existence pour y incarner, à son tour, toute l’ardeur des passions humaines. De cet homme-cicatrice dont le corps exulte ou somatise, de ce fils hanté par la mort prématurée de son père et tourmenté par le destin chaotique de sa mère, de l’heureux citoyen de Brooklyn, époux et père aujourd’hui comblé, de cet héritier d’une lointaine Europe, amateur de baseball, fumeur invétéré et romancier fécond, de cet homme, enfin, qui souffre de ne pouvoir ou de ne savoir pleurer, le lecteur entendra ici le “grain de la voix” surgissant du savant puzzle où se déconstruit toute représentation univoque du moi afin que se produise, sous le signe d’une humanité partagée, la plus loyale des rencontres.
Constat d'accident et autres textes de Paul Auster
2004
Paul Auster
Littérature étrangère
1 h
Cette suite de courts récits, articles, préfaces, réunis par Paul Auster, semble d’abord un reflet de son univers romanesque. Mais peu à peu, après l’évocation de l’enfance, du hasard, de l’amitié, de la littérature et de la poésie, la fiction et la mémoire s’éloignent et Constat d’accident prend l’aspect d’une chronique d’inquiétude : les mots d’un romancier que les terribles événements du 11-Septembre auraient ramené vers les angoisses du passé. Paul Auster, qui fut considéré par la critique comme le plus français des écrivains américains, dit ici son appartenance, ses utopies, ses réticences face à la politique de G.W. Bush, mais aussi sa confiance et son respect pour l’humanité.
Excursions dans la zone intérieure de Paul Auster
2014
Paul Auster
Littérature
5½ h
Après avoir, dans Chronique d’hiver, revisité son passé sous le signe des mutations du corps et de l’expérience physique dans tous ses états, Paul Auster s’attache ici à la reconstitution de la formation de son esprit. Parallèlement au parcours individuel que dessine cette autre initiation au monde, le romancier donne à comprendre, de l’intérieur, l’environnement socio-culturel de l’Amérique au sein de laquelle il a vécu ses années de jeunesse, et dont plus de cent illustrations viennent incarner les diverses figures tutélaires, tout comme les temps forts dont la planète fut le théâtre au XXe siècle.
Invisible de Paul Auster
2011
Paul Auster
Littérature étrangère
5½ h
New York, 1967: un jeune aspirant poète rencontre un énigmatique mécène français et sa sulfureuse maîtresse. Un meurtre scelle bientôt, de New York à Paris, cette communauté de destins placés sous le double signe du désir charnel et de la quête éperdue de justice. Superbe variation sur “l’ère du soupçon”, Invisible explore, sur plus de trois décennies, les méandres psychiques de protagonistes immergés dans des relations complexes et tourmentées. Le vertigineux kaléidoscope du roman met en perspective changeante les séductions multiformes d’un récit dont le motif central ne cesse de se déplacer. On se délecte des tribulations du jeune Américain naïf et idéaliste confronté au secret et aux interdits, tout autant qu’on admire l’exercice de haute voltige qu’accomplit ce très singulier roman de formation. Au sommet de son art narratif, Paul Auster interroge les ressorts mêmes de la fiction, au fil d’une fascinante réflexion sur le thème de la disparition et de la fuite.
L'invention de la solitude de Paul Auster
1988
Paul Auster
Littérature américaine
4½ h
« Paul Auster est devenu écrivain parce que son père, en mourant, lui a laissé un petit héritage qui l’a soustrait à la misère. Le décès du père n’a pas seulement libéré l’écriture, il a littéralement sauvé la vie du fils. Celui-ci n’en finira jamais de payer sa dette et de rembourser en bonne prose le terrifiant cadeau du trépassé. " Là se trouve - Pascal Bruckner le note d’emblée dans sa lecture - la clef de voûte du système Auster. L’Invention de la solitude est le premier livre du jeune écrivain, c’est aussi le livre fondateur de son oeuvre, son art poétique. Dans les deux parties - Portrait d’un homme invisible (le père) et le Livre de la mémoire -, Paul Auster interroge la mémoire familiale et met en place un univers que l’on retrouvera dans chacun de ses romans.
La musique du hasard de Paul Auster
1990
Paul Auster
Littérature américaine
5 h
Nashe, qui a hésité de deux cent mille dollars, se débarrasse de ce qu’il possède, achète une voiture et entreprend de sillonner l’Amérique. Ainsi rencontre-t-il Pozzi, professionnel du poker, avec qui il décide de miser le restant de sa fortune dans une partie “facile” contre deux millionnaires excentriques, Flower et Stone. Et le plus extravagant commence alors...
À chacun de ses romans, Paul Auster révèle une nouvelle dimension de sa maîtrise romanesque. Et son succès, en Europe comme aux Etats-Unis, doit beaucoup à la manière qu’il a de combiner une esthétique européenne avec des mythes américains. Les amateurs de littérature romanesque seront comblés par ce livre scintillant de coïncidences et de conjonctions révélatrices, écrit avec une ferveur et une habileté narratives plus “austérienne” que jamais.
La pipe d'Oppen de Paul Auster
2015
Paul Auster
Littérature américaine
3 h
Au fil de ces quatorze textes, Paul Auster rend hommage à une constellation de créateurs dont la rencontre, à travers leurs oeuvres et, parfois, dans la vie réelle, a durablement marqué son propre parcours d’écrivain. Si le livre salue des auteurs américains aussi prestigieux que Nathaniel Hawthorne ou Edgar Allan Poe, la créativité d’un Joe Brainard telle que l’exprime son célèbre I remember (qui servit de modèle au Je me souviens de Perec) ou la mémoire d’un George Oppen, figure tutélaire de la poésie américaine, la plupart de ces textes s’attache à payer également tribut aux écrivains français qui ont contribué à faire de Paul Auster (lui-même, un temps, éminent traducteur du français) “le plus européen des écrivains américains” : du grand poète Jacques Dupin auquel le lia une longue et profonde amitié à l’effervescent Georges Perec aussi inventif que sensible, sans oublier André du Bouchet et sa poésie virulente ou Alain Robbe-Grillet, personnalité jubilatoire et écrivain libérateur. Dans un entretien accordé à The Paris Review, Paul Auster évoque également sa propre pratique de l’écriture, insistant sur sa foi inébranlable dans le roman en tant que genre majeur, sans pour autant nier les vertus du septième art tel que l’incarne son ami Jim Jarmusch, dont il qualifie l’un des films, Night on Earth, de véritable poème sur New York. Arts poétiques multiples, infinie variété des tempéraments mais identique engagement vis-à-vis de la création : à travers l’évocation de tant de figures bien-aimées, Paul Auster célèbre avant tout les pouvoirs fédérateurs de l’art s’efforçant d’interpréter et d’éclairer le texte éternellement énigmatique que délivre le monde.
Le livre des illusions de Paul Auster
2002
Paul Auster
Littérature étrangère
7½ h
Après la mort de sa femme et de ses enfants, David Zimmer est anéanti. Pour tenter d’échapper au désespoir, il se lance à corps perdu dans l’écriture d’un livre consacré à Hector Mann, un virtuose du cinéma muet porté disparu depuis 1929.
L’ouvrage publié, David accepte de traduire les Mémoires d’outre-tombe de Chateaubriand et s’enferme, au milieu de nulle part, pour affronter l’ampleur de sa tâche. C’est alors qu’une jeune femme ayant pour mission de le conduire auprès d’Hector Mann débarque chez lui et, sous la menace, lui impose un très long voyage. Malgré l’improbabilité de cette histoire, David se laisse entraîner.
Racontée par la jeune femme, retrouvée par David et à nouveau perdue, l’histoire de l’extraordinaire et mystérieux Hector Mann est le fil conducteur de ce roman. Mais la puissance narrative de Paul Auster nous entraîne bien au-delà de la magie du cinéma muet et porte ce livre au coeur d’un univers envoûtant où la création artistique semble faire écho aux sentiments amoureux dans ce qu’ils ont de plus éphémère et de plus fragile, où la douleur de la perte et le besoin de filiation se répondent pour remettre en question l’idée même de mémoire.
Leviathan de Paul Auster
1993
Médicis (étranger) 1993
Paul Auster
Littérature
6½ h
Le Léviathan de Paul Auster met en scène un écrivain, Ben Sachs, détourné du cours de son existence par la hantise du mal qui menace le monde en général et l’Amérique en particulier. Or il ne peut mener à terme le roman qu’il a entrepris - Léviathan - car l’action terroriste dans laquelle il s’est engagé se retourne contre lui. Peter Aaron (P. A.), son ami, décide, pour prévenir les mensonges des enquêteurs, de reconstituer et d’écrire l’histoire de Sachs : s’ouvrent alors les pistes les plus étranges, apparaissent les personnages les plus curieux, qui tous, par le talent si singulier de Paul Auster, deviennent autant de figures du destin.
Sunset Park de Paul Auster
2011
Paul Auster
Littérature américaine
5½ h
Peuplé de personnages qui sont autant d’écorchés vifs sur la scène pleine de bruit et de fureur du complexe roman familial qui les rassemble, Sunset Park explore les capacités de dévastation des traumatismes enfouis lorsque ces derniers viennent, de surcroît, à se trouver relayés par la cruelle évolution des sociétés matérialistes contemporaines. Ou comment sept ans après l’effondrement des Twin Towers, la crise des subprimes, portant un nouveau coup au rêve américain, oblige les individus à une douloureuse et radicale révision dans la manière d’appréhender leur propre histoire. Le roman de Paul Auster s’ouvre sur des maisons abandonnées en catastrophe par leurs occupants mis à la rue par la crise des subprimes, et qu’on vide des objets qu’elles contiennent. “Chacune de ces maisons est une histoire d’échec – de faillite, de cessation de paiement, de dettes et de saisie…” Au bout d’une vie brisée, un jeune homme, Miles Heller, fait partie de ces déménageurs un peu particuliers qui, sept ans après l’effondrement des Twin Towers, hantent ces nouveaux décombres du rêve américain pour en rassembler les rebuts…
 
 
Tombouctou de Paul Auster
2001
Paul Auster
Littérature étrangère
3½ h
Willy erre dans Baltimore à la recherche de son ancienne institutrice car, avant de mourir, il aimerait lui confier son chien le fidèle Mr Bones - et aussi l’œuvre de sa vie : soixante-quatorze cahiers, et notamment les huit cents premiers vers d’une épopée inachevée, jours vagabonds. Mais Willy meurt sans avoir pu assurer l’avenir de ses écrits, et Mr Bones se retrouve seul, livré à lui-même, privé de ce maître qui fut pour lui le pivot et la raison d’être de l’univers. Pour Mr Bones, c’est une évidence, Willy est désormais à Tombouctou, l’au-delà des bienheureux.
Les harangues de Willy et les souvenirs que Mr Bones garde des méditations de son maître constituent la plus grande part d’une fable romanesque écrite avec un art de la narration qui, depuis son premier livre, a fait la réputation de Paul Auster.
Lumières Fantômes de Lydia Millet
2013
Lydia Millet
Littérature étrangère
4½ h
1994, Californie du Sud. Hal Lindley, modeste fonctionnaire, sent sa vie lui échapper. Sa vie conjugale, en particulier. Sa femme, Susan, pourra-t-elle se contenter longtemps d’un homme comme lui, sans horizon, ni matériel ni spirituel ? Ne va-t-elle pas bientôt lui préférer son collègue de bureau, Robert, jeune loup aux dents longues ? Dans une tentative éperdue de changer la donne, Hal prend le pari fou de quitter son existence désespérément normale pour partir à la recherche de T., le patron de Susan, mystérieusement disparu dans la jungle du Belize. Mais à vouloir ainsi dépasser ses propres limites pour regagner son respect et celui des autres, Hal ne réalise pas encore à quel point, en quittant la civilisation, il se met en danger.
Après Comment rêvent les morts, Lydia Millet se demande s’il nous est possible d’aller au-delà de nos vies paralysées par les conventions. À la fois satire sociale, comédie noire et drame psychologique, ce voyage au cœur des ténèbres d’un Américain moyen en pleine crise existentielle, qui rappelle J.M. Coetzee et Paul Auster, a été salué, lors de sa sortie aux États-Unis, par une critique unanime.
La cité des oiseaux de Adam Novy
2013
Adam Novy
Fantastique
7 h
Une cité sans nom est en proie aux attaques incessantes d’oiseaux omniprésents, comme pour faire payer les péchés des habitants du pays. Seuls un jeune mendiant révolté et son père sont à même de lever cette malédiction : ils ont le pouvoir de “contrôler” les oiseaux. Mais au lieu d’utiliser ce pouvoir pour sauver leur humanité, ils préfèrent régler leurs comptes et éradiquent leurs ennemis et ceux qu’ils aiment... Imaginez un monde parallèle, à la frontière de la Hongrie et de l’Oklahoma, habitée de Tatars et de Gitans, où les codes culturels ont tous été reconfigurés, afin de ne plus nous êtres familiers, et où les personnages se transforment lentement en leur propre opposé. La Cité des oiseaux est un livre sur la naissance et la mort d’une religion, la vie et la mort d’une ville et de ses habitants, la vie et la mort des mythes et des souvenirs. Le premier roman d’Adam Novy, jeune auteur natif de Chicago, est un “tour de force littéraire”, comme l’ont déclaré Richard Powers et Rick Moody. Ce texte très littéraire rappelle à la fois le Paul Auster du Voyage d’Anna Blume ou de Moon Palace ainsi qu’en France les univers romanesques “post exotiques” d’Antoine Volodine. Publié aux USA en 2011, et salué dès sa sortie par ses pairs (Powers et Moody, mais aussi Laird Hunt, Brian Evenson, Adam Levin, Dave Eggers), La Cité des oiseaux est un des premiers romans américains les plus marquants de cette décennie.
Intérieur nuit de Marisha Pessl
2015
Marisha Pessl
Littérature étrangère
14 h
Par une froide nuit d’octobre, la jeune Ashley Cordova est retrouvée morte dans un entrepôt abandonné de Chinatown. Même si l’enquête conclut à un suicide, le journaliste d’investigation Scott McGrath ne voit pas les choses du même œil. Alors qu’il enquête sur les étranges circonstances qui entourent le décès, McGrath se retrouve confronté à l’héritage du père de la jeune femme : le légendaire réalisateur de films d’horreur Stanislas Cordova – qui n’est pas apparu en public depuis trente ans. Même si l’on a beaucoup commenté l’œuvre angoissante et hypnotique de Cordova, on en sait très peu sur l’homme lui-même. La dernière fois qu’il avait failli démasquer le réalisateur, McGrath y avait laissé son mariage et sa carrière. Cette fois, en cherchant à découvrir la vérité sur la vie et la mort d’Ashley, il risque de perdre bien plus encore…  Jouant avec les codes du thriller, incluant dans son récit des documents, photographies, coupures de journaux ou pages web, Marisha Pessl nous entraîne dans une enquête vertigineuse autour de Stanislas Cordova et de sa fille, deux êtres insaisissables attirés par l’horreur et le mal. L’inventivité de l’auteure et son goût indéniable pour les pouvoirs de la fiction font penser tour à tour à Paul Auster, Georges Perec, ou Jorge Luis Borges. Avec son style maîtrisé et ses dialogues incisifs, ce roman, sous l’apparence classique d’un récit à suspense, explore la part d’ombre et d’étrangeté tapie au cœur de l’humain.
J'ai vu un homme de Owen Sheers
2015
Owen Sheers
Littérature
6 h
Michael Turner pénètre en leur absence dans la maison de ses amis londoniens, Josh et Samantha Nelson. Il déambule de pièce en pièce, s’attardant sur les photos de famille. Un bruit vient interrompre cette étrange inspection : il découvre le corps sans vie de la petite fille du couple. Le doute plane : est-il un simple témoin ou un redoutable manipulateur ? Car Michael est un personnage énigmatique : il a quitté New York après le décès de sa femme, Caroline, journaliste tuée au Pakistan. Il agit toujours en ami parfait, attentionné. Presque trop. Que cache cette façade lisse ? Est-ce sa manière à lui d’oublier le chagrin ? Un autre mystère entre en scène : depuis peu, Michael reçoit des lettres signés d’un certain Daniel McCullen, qui dit être responsable de la mort de Caroline. Que veut-il et pourquoi éprouve-t-il le besoin de se confesser ? J’ai vu un homme est un roman époustouflant de maîtrise, qui tient le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page. Dans la lignée de Ian McEwan ou Paul Auster, Owen Sheers mêle la sphère intime et une réflexion plus vaste sur notre monde globalisé.
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