Les livres de NousLisons.fr dont tag contient Fouquet

2009

Noblesse déchirée (1)

Jennifer Ahern

Roman Histo

8 h

Tout commence sur la route entre la Champagne et Paris, en cet été 1661, lorsque le carrosse de Marguerite de Collibret est attaqué par un bandit masqué, qui y vole des documents compromettants. Quelques semaines plus tard, son père est accusé d’avoir été le complice de l’intendant Fouquet, reconnu pour dilapider le trésor de l’Etat, et il est jeté en prison. La honte tombe sur la famille de Collibret, qui, désargentée, fuit les autorités et rentre en province. Mais Marguerite, envers et contre tout, s’obstine à rester dans la capitale. C’est de là qu’elle compte démêler l’affaire qui a conduit son père à la Bastille, obtenir la grâce de Louis XIV et reconquérir ses titres de noblesse. Recueillie par Ninon de Lenclos, une courtisane réputée pour son esprit, qui lui inculque les principes du libertinage, la jeune femme conçoit vite les avantages de sa nouvelle condition. Grâce à sa beauté et à son charisme inégalables, elle aura accès aux intrigues d’alcôves qui, en plus de lui faire goûter les plaisirs de la chair, la conduiront sur les traces des vrais coupables... Dans la trilogie Noblesse déchirée, qui débute avec Parfum de courtisane, Jennifer Ahern fait découvrir à ses lecteurs un monde palpitant d’histoires et d’aventures. Margot la belle évolue dans le Paris du XVII^e siècle, où elle se mêle à la fois aux pamphlétaires assoiffés de justice et aux nobles de la cour. La célèbre courtisane aura tôt fait de charmer tout Paris.

Un singe en hiver

1959

Interallié 1959

Antoine Blondin

Littérature

3 h

« Le chauffeur n’avait plus le loisir de ralentir... Immobile, le ventre à toucher le capot, les pieds joints, Fouquet enveloppa d’un mouvement caressant la carrosserie de la voiture qui filait contre lui ; un instant, il donna l’impression qu’il allait abandonner sa veste au flanc hérissé de l’auto, mais déjà celle-ci l’avait dépassé, et, coinçant son vêtement sous son bras, il libéra sa main droite pour saluer à la ronde les spectateurs qui s’exclamaient diversement. “Ollé”, dit-il... »

Je dirai malgré tout que cette vie fut belle

2016

Jean d'Ormesson

Littérature

8 h

Pour se défendre dans un procès qu’il s’intente à lui-même, l’auteur fait défiler au galop un passé évanoui. Il va de l’âge d’or d’un classicisme qui règne sur l’Europe à l’effondrement de ce « monde d’hier » si cher à Stefan Zweig. De Colbert, Fouquet, Bossuet ou Racine à François Mitterrand, Raymond Aron, Paul Morand et Aragon. Mais les charmes d’une vie et les tourbillons de l’histoire ne suffisent pas à l’accusé : « Vous n’imaginiez tout de même pas que j’allais me contenter de vous débiter des souvenirs d’enfance et de jeunesse? Je ne me mets pas très haut, mais je ne suis pas tombé assez bas pour vous livrer ce qu’on appelle des Mémoires. » Les aventures d’un écrivain qui a aimé le bonheur et le plaisir en dépit de tant de malheurs cèdent peu à peu la place à un regard plus grave sur le drame qui ne cesse jamais de se jouer entre le temps et l’éternité, et qui nous emportera.

Le jeu de la haine

2014

Gilles de Becdelièvre

Roman Histo

4 h

Hiver 1659, le royaume de France est dans un état de déliquescence financière qui n’a rien à envier à celui d’aujourd’hui. Sous la régence d’Anne d’Autriche, le cardinal Mazarin dirige le pays.
Il s’appuie sur le surintendant Fouquet, virtuose ambigu de la finance. Tous deux jouent une comédie où l’intérêt bien compris de chacun passe incontestablement avant celui du pays. Arbitre de l’ombre de ce duel à fleurets mouchetés : Colbert, secrétaire de Mazarin, qui voue une détestation épidermique à Fouquet.
Bientôt une entrée en scène inattendue va bouleverser cet échiquier de la haine.
Gilles de Becdelièvre, après avoir révélé dans son La Fontaine le vrai visage du plus célèbre inconnu des lettres françaises, brosse le tableau méconnu et saisissant d’un duel politique historique d’une violence rare au cœur d’un système au bord du gouffre.
La classe dirigeante actuelle fait figure d’amateur face aux manœuvres des ces fauves implacables.
Saura-t-elle tirer profit de leur singulière expérience ?

Des fourchettes dans les étoiles

2010

Béatrix de L'Aulnoit (et Philippe Alexandre)

Gastronomie

5½ h

Pourquoi la France est-elle le royaume de la gastronomie ? Grâce à son terroir opulent si généreux. Dès la Renaissance, chaque région a sa spécialité, source de fierté, de rentabilité. Cette histoire de richesses et de voluptés commence dans les couvents qui seuls peuvent déchiffrer les manuscrits du cuisinier Apicius ou les Tables de Santé des médecins de Bagdad, arrivées en Espagne conquise par les Arabes. Les moines possèdent également les vignes. Rois et princes comprennent vite le pouvoir qu’ils peuvent tirer de ces nouveautés. Vatel provoque la jalousie de Louis XIV en mettant en scène les fêtes de Fouquet. Il est le premier de nos maîtres d’hôtel. Les petits soupers du XVIIIème participent au génie de l’époque avec la sauce Soubise aux oignons et la Béchamelle du marquis du même nom. Devant leurs fourneaux, les chefs écrivent les premiers livres de cuisine. La révolution met à la rue rôtisseurs et pâtissiers des grandes maisons, qui créent au Palais-Royal les premiers restaurants. Leurs clients sont les députés de la Constituante arrivés de Versailles. Talleyrand lance le génial Carême, qui écrit après Waterloo les premiers livres de pâtisserie du monde, crée la toque et ouvre la porte à la grande cuisine du XIXème à des chefs comme Escoffier. Derrière ces génies se tient souvent une grand-mère.
Les lyonnaises prennent, elles, le pouvoir des casseroles avec la mère Brazier, première femme à obtenir ses trois étoiles Michelin en 1933. Les Bocuse, les Chapel, avec Michel Gérard, jettent les bases de la nouvelle cuisine, cette gastronomie française sans cesse réinventée jusqu’à aujourd’hui.

Fouquet

1987

Daniel Dessert

Bio

9 h

M. Daniel Dessert, agrégé d’histoire, professeur à l’École navale et spécialiste des XVIIème et XVIIIème siècles, dresse un portait du surintendant des finances dont l’histoire populaire n’a souvent retenu que le renvoi et l’emprisonnement à la suite des fêtes de Vaux le Vicomte. La réalité est bien plus complexe et Fouquet a entamé un long travail de modernisation de l’État et ses outils financiers. Colbert, son rival, qui lui succédera s’attachera à minimiser les réformes entreprises pour ensuite se les approprier...
Le portait précis commence par une description de l’ascension lente de la famille Fouquet avec ses approximations (une ascendance moins prestigieuse qu’il ne le prétendait) et ses ambitions partagées entre cousins, oncles...
En réhabilitant Nicolas Fouquet, M. Dessert attaque aussi celui qu’il accable de nombreux maux (lire le Colbert ou le serpent venimeux du même auteur).
Très précis, honnête, documenté, ce livre répond aux questions les plus précises et permet de se faire une idée de celui qui a été maltraité par l’histoire officielle.

Le siècle de Dieu

2013

Catherine Hermary-Vieille

Littérature

5½ h

L’une voulait l’or et la gloire. L’autre ne demandait que l’amour de Dieu.
Passionnée par l’Histoire et ses destins intimes, la romancière Catherine Hermary-Vieille, prix Femina pour Le Grand Vizir de la nuit, fait revivre le règne de Louis XIV et les débuts de la Régence dans une fresque éblouissante.
Quand elle arrive en 1665 à Paris, Anne-Sophie n’a que seize ans mais beaucoup d’espérances. Issue de la noblesse bretonne, elle a quitté Lannion avec sa cousine Viviane pour se marier à un homme qu’elle ne connaît pas. Tandis qu’elle s’émerveille de la découverte de Paris, fréquente le salon de Mlle de Scudéry et côtoie Mme de Sévigné, Viviane fait voeu de pauvreté en épousant la cause des Soeurs de la Charité et en se rapprochant de Jeanne Guyon.
S’inspirant de ces deux chemins opposés, la plume flamboyante de Catherine Hermary-Vieille embrasse les contradictions d’une époque d’ombres et de lumières. Des fastes de Versailles à la misère du peuple qui crie famine, de l’exil de Fouquet à la révocation de l’édit de Nantes, en passant par les fabuleux portraits de Mme de Maintenon et de Ninon de Lenclos, de Fénelon et de Bossuet, l’inoubliable roman du Grand Siècle.

La jeune fille aux oracles

1996

Judith Merkle Riley

Roman Histo

12 h

A la mort de son père bien-aimé, un financier ruiné par la chute de Fouquet, la jeune Geneviève Pasquier tombe entre les griffes cupides de sa mère et de son oncle. Elle est sauvée du suicide par Catherine Montvoisin dite “La Voisin”, la célèbre empoisonneuse. Celle-ci va lui révéler son don de devineresse. Sous le nom de la marquise de Morville, Geneviève rend les oracles qui font courir tout Paris et qui vont la conduire jusqu’à la Cour de Versailles. Mais “l’affaire des poisons” est sur le point d’éclater...
Contrairement à ce que pourrait laisser craindre la maison d’édition, ce livre est un vrai régal. On y croise la route de personnages historiques : la Marquise de Brinvilliers, Madame de Montespan, la famille Mancini, La Reynie... mais surtout des “sorcières” de Paris : La Voisin, La Trianon, La Dodée... Pour la première fois, l’affaire des Poisons est présentée du point de vue des femmes. Judith Merkle Riley montre que l’histoire des femmes de l’affaire des poisons s’inscrit dans une peinture plus large de la société qui les a vues naître. Qu’elles aient fourni philtres d’amour, gants empoisonnés, porte-bonheur, avortements ou messes noires, ces sorcières à l’esprit d’entreprise très développé, organisées en une sorte de “corporation”, vendaient de la sécurité à des femmes désespérées qui n’avaient légalement aucun droit de gagner leur propre argent.
Nous sommes emportés dans l’univers étrange et moralement ambigu de ces femmes, au même titre que l’héroïne. Le roman découvre progressivement les dangers mortels qui se dissimulent sous les attraits du pouvoir et de la fortune. Une histoire palpitante mêlant intrigues, amour et magie noire.

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