A Marseille (qu’est-ce qu’ils peuvent en voir !) la bonne mère, le vieux port et les pointus, à Marseille disais-je, Diego et Bébert, deux anciens de l’armée, décident d’enquêter sur des macchabées morts bizarrement. Qui, revolvérisé (deux balles dans le cœur et une dans la tête) qui, à moitié boulotté par un requin dans le port phocéen, avouez qu’il y a de quoi se poser des questions, non ?
Nos anciens militaires reconvertis en détectives privés, s’attellent à la tâche. Ils vont mettre le doigt sur quelque chose de beaucoup plus énorme, une tentative d’attentat biologique, rien de moins. Un gros laboratoire pharmaceutique de Shanghai subtilise et fabrique en grande quantité un antibiotique capable de détruire le bacille de la peste, même celui transformé pour être particulièrement mortel. Il suffit, après avoir infecté cette bonne vieille ville, de proposer, au prix fort bien sûr, le médicament salvateur. Nos amateurs vont avoir affaire à une triade chinoise, à la mafia sicilienne et à la n’rangheta calabraise. Ils vont côtoyer des criminels pas très finis, des terroristes chez qui la nature a mis dans leurs muscles tout ce qu’elle n’a pas pu mettre dans leurs cervelles, et quelques autres à qui il aurait manqué quelques minutes de cuisson avant la naissance.