« Le temps correspond à beaucoup de choses que les gens appellent Dieu. Il préexiste à tout et n’a pas de fin. Il est tout-puissant, car personne ne peut rien contre le temps, n’est-ce pas ? Pas plus les montagnes que les armées. En outre, le temps guérit tout, bien sûr.
Donnez à n’importe quoi assez de temps, et tout se réglera : la douleur sera absorbée, les souffrances seront effacées, les pertes subsumées.
Poussière tu es, à la poussière tu retourneras. N’oublie pas, homme, que tu n’es que poussière et que poussière tu redeviendras. Et si le temps est apparenté à Dieu d’une manière ou d’une autre, alors la mémoire est forcément le fait du diable. »
La seconde partie de Un tourbillon de neige et de cendres, sixième tome tant attendu de la saga de Diana Gabaldon, nous replonge dans le monde de Jamie et de Claire.
Cette conclusion se déroule sous le signe de la menace. Claire et Jamie s’efforcent de leur mieux de protéger leurs terres et leurs gens, mais connaître l’avenir n’est pas forcément un atout. Il ne leur reste que quatre ans avant la parution de leur nécrologie dans une gazette locale, quatre ans pour louvoyer entre la politique et l’histoire et tenter de changer le cours de leur destin. Pour une fois, Jamie Fraser espère que les membres de sa famille se sont trompés au sujet de l’avenir - mais seul le temps saura le dire.