C’est Noël ce soir et, à « La Marette », on prépare la fête lorsque la nouvelle tombe : le docteur Moreau, le chef de famille, vient d’être victime d’un accident cardiaque ! Impossible, inacceptable.
Tout simplement, cela ne se peut… Et pourtant, il va falloir regarder l’évidence, réapprendre à vivre et même à rire sans celui qui était le pilier de la maison. Perdre un père, un mari, c’est cela aussi, Cécile et son amour.
Souvent, on dit des jeunes filles d’aujourd’hui qu’elles « sautent le pas » trop tôt, se gaspillent, se retrouvent blasées avant l’âge. Mais qui parle des autres ? De celles qui, comme Cécile, se sentent peu attirées par cet amour dont on parle partout et la plupart du temps si mal ? Celles qui craignent de ne jamais rencontrer l’homme avec qui elles découvriront l’amour total ? Cette rencontre, c’est ce que va vivre Cécile dans Cécile et son amour.
Mais, également, ce roman conte l’émouvante histoire de Benjamin, quatre ans, petit garçon triste et solitaire, dont notre héroïne découvrira qu’il est un enfant surdoué. Et le combat de Bernadette, la Cavalière, courageuse et têtue, qui a décidé, envers et contre tous, de sauver le château de ses beaux-parents en y installant un manège de poneys !
« L’esprit de famille, dit Cécile, je le vois comme un arbre, comme la sève qui passe dans cet arbre. » C’est bien cette sève, riche, nourrissante, qui permet aux Moreau, ainsi qu’à ceux qui les entourent, de regarder en face et d’accepter sans faiblir la mort, l’amour, la vie.