Les cités des fiefs sont tombées, leurs populations exilées dans les campagnes où rodent loups, goules et chats de feu. La Reine de Mordant a été enlevée par une troupe inconnue, ses filles ont disparu ou sont passées à l’ennemi. Le Roi a cessé ses jeux stériles pour s’envoler à la recherche de quelque chimère. Mordant semble perdu. Désormais, pour Térisa, il n’y a plus qu’une solution : agir. Parvenue au faîte de son amour et de son pouvoir d’ArchiMage, il lui reste à trouver l’acte qui décidera de l’issue de la guerre, du sort de tout un monde et de tous ses peuples, amis ou ennemis. Loin de sa petite vie triste dans le New York du vingtième siècle, loin de sa tranquillité routinière et sans espoir, elle vit enfin pleinement ; plongée dans une tourmente d’horreur et de joie, de sang et de larmes, de défaites et de victoires, elle peut être celle sur qui tout repose. Autour d’elle s’agitent les Imageurs du Congrégat, dont les miroirs ouvrent des failles dans les plaines et bousculent les montagnes. Contre elle luttent les Imageurs renégats qui font jaillir du verre des monstres capables de saigner des armées entières. Sur les champs de batailles s’affrontent Princes et Rois, meurent seigneurs et soldats. En arrière des fronts pleurent les princesses sur le sort de leurs amants... Et du feu des passions qui l’embrasent et la subliment devra jaillir la solution d’un conflit qui la dépasse mais dont elle est devenue la pièce maîtresse.