« Déjà novembre. Cet automne faisait suite à tant d’autres que le compte en importait peu. » Les deux victimes sont de sexe masculin, de race caucasienne, la cinquantaine : Rand Dale, le propriétaire de la maison, et Carl Ritter, son associé. Ils ont été surpris alors qu’ils buvaient un whisky, et sauvagement abattus. Puis le saccage a commencé, une véritable explosion de fureur. Tout a été retourné, lacéré. Cambriolage, règlement de comptes ? Bob Da Costa et Elizabeth-Ann Gordon, les deux flics du Boston P.D., tâtonnent encore. Mais le problème n’est bientôt plus de leur ressort, car des bases de données du FBI surgit un fait incompréhensible : l’arme qui a tué les deux hommes, un Sig Sauer T220, a déjà servi, dix ans auparavant, à assassiner un couple de médecins, à l’autre extrémité des Etats-Unis. C’est ainsi que James Cagney, le profileur du FBI, va se trouver mêlé à cette affaire, et avec lui, Gloria Parker-Simmons, la mathématicienne. « Car il n’y avait aucun sens à tout cela, ni logique, ni occulte, mais cela non plus n’avait pas d’importance. » Andrea H. Japp confirme, avec ce quatrième volet des enquêtes de Gloria Parker-Simmons, le talent éclatant qui fait d’elle l’égale des grandes Américaines.