Au terme de sa quête de l’immortalité, Gilgamesh, roi d’Ourouk en Sumer, a été vaincu par la mort. C’est du moins ce que raconte l’une des plus vieilles épopées de l’humanité. Voici ce qui se passa.
Gilgamesh se retrouve aux Enfers, lieu morne et gris, illimité, où tout n’est que magie et surnaturel. Là se côtoient et s’affrontent les morts de tous les temps, Hommes Velus, Héros et Derniers Morts, ce peuple nouveau venu et grossier, issu d’une époque dépourvue d’héroïsme, la nôtre.
Dans sa mort comme dans sa vie, Gilgamesh perd et cherche son compagnon légendaire, Enkidou.
Aux Enfers, chacun se trouve enfermé dans son destin passé. Gilgamesh échappera-t-il à son étiquette de roi ? Ou bien acceptera-t-il, après que le sorcier noir Calendota - Seigneur des Ténèbres - lui a permis d’atteindre à la Connaissance, de suivre Simon Magus, ou le Magicien, à la recherche d’une Nouvelle Ourouk ? Ou d’une porte de sortie vers l’univers des vivants que cherchent Endikou enfin retrouvé et Hélène de Troie ?
Robert Silverberg, dans la foulée du Monde du Fleuve de Philip José Farmer, n’hésite pas à mettre en scène avec humour Elisabeth d’Angleterre, Mao Tsé-toung, Hérode, Picasso, H.P. Lovecraft, Robert Howard et quelques personnages issus de ses propres livres dans le cadre d’un monde de l’après-vie. Mais sur quoi donne donc la Porte de la Vie ? Et les Enfers ne valent-ils pas mieux que ce lieu sordide ?