« C’était un alignement de cinq cadavres dans un ordre parfait. À égale distance les uns des autres, les orteils dressés vers le ciel, les paletots reboutonnés, même s’il était patent qu’ils eussent subi quelque désordre, les mains ouvertes dans le prolongement des bras collés au corps, les yeux fermés et tous comme au garde-à-vous. On avait dû profiter de ce qu’ils étaient encore chauds pour procéder à cette mise en scène. »
Crime politique, affrontement entre bandits de grand chemin ou implacable vengeance ?
Félicien Brédannes, l’herboriste de Forcalquier qui fait cette macabre découverte, va, malgré lui et peut-être par amour pour la comtesse Gaussan, conduire l’enquête.