1877. La Russie, en guerre contre l’Empire ottoman, se trouve à moins de deux semaines de Constantinople.
Varia Souvorova, une jeune Russe intrépide, a décidé de rallier le front russe pour y retrouver son fiancé Pétia, officier du chiffre.
Son convoyeur lui ayant volé ses bagages et son argent, elle se retrouve démunie dans une auberge bulgare peu accueillante.
C’est là qu’elle rencontre Eraste Fandorine, un jeune et policier russe perspicace qui lui procure une monture en jouant la jeune femme aux dés.
Après avoir échappé à une horde de Bachi-Bouzouks, le couple parvient jusqu’au campement militaire où Varia retrouve Pétia.
La joie des fiancés est de courte durée car un important message du haut état-major a été mystérieusement trafiqué. Alors que les ordres étaient de s’emparer de la ville de Plevna, haut lieu stratégique, les troupes ont été dirigées vers Nikopol, une place sans intérêt, ce qui a permis à l’armée turque de se réorganiser.
Pétia, accusé d’avoir modifié le message, est mis aux arrêts. L’astucieux Fandorine, qui le croit innocent, tente de piéger le vrai traître.
Second volet d’une série russe, après “Azazel,” cette aventure d’Eraste Fandorine est passionnante. Mêlant mystère, érudition, humour, elle transporte le lecteur au coeur d’un conflit aujourd’hui oublié et met en évidence la perspicacité d’un enquêteur qui fait penser au célèbre Rouletabille. Claude Mesplède