La planète Athshe était un vrai paradis sous le couvert de la forêt qui était le monde. Des humains y vivaient en paix, dont le corps était revêtu d’une soyeuse fourrure verte at qui ne mesuraient guère plus d’un mètre.
Puis d’autres humains, beaucoup plus grands, la peau lisse, tombèrent du ciel et entreprirent de défricher, c’est-à-dire de détruire, la forêt qui était le monde. Et ils ne se soucièrent pas plus des Athshéens que s’ils étaient des animaux sauvages, violant et tuant. Ils venaient d’un monde ruiné, surpeuplé, affamé de matières premières, de bois, de grains, et de terre vierges, la Terre.
Ceci est l’histoire de la révolte de Selver l’Athshéen qui devint un dieu dans la légende de son peuple parce qu’il lui apprit la haine, et de Lyubov l’ethnologue terrien qui sauva l’honneur de son peuple.
Le nom du monde est forêt (prix Hugo 1973) est un autre volet de l’histoire du futur imaginée par Ursula Le Guin et à laquelle appartiennent également La main gauche de la nuit (Hugo 1969) et Les dépossédés (Hugo 1975).