Contraint d’épouser Mathilde de Montaigny qui l’a sauvé d’une mort ignominieuse à Lyon, le 7 avril 1362, Tristan de Castelreng ne peut oublier la blonde Oriabel dont il était éperdument épris. Il s’évade du château où il était le jouet d’une femme hystérique et revient à Paris. Le maladif dauphin Charles, régent du royaume, le charge d’une mission périlleuse : partir pour l’Angleterre avec quelques guerriers, gagner le manoir de Cobham où résident le prince de Galles et son épouse, la belle Jeanne de Kent, et procéder au rapt du fils d’Edouard III. L’irruption d’une compagnie d’archers venant relever la garde princière compromet la réussite de l’aventure. Une jeune captive, Luciane, sauve le jeune chevalier et son écuyer, Robert Paindorge. Ils la ramènent en France avant de l’accompagner en Normandie dont elle est originaire. En effet, cette jouvencelle est la fille d’un seigneur cotentinais, Ogier d’Argouges, l’ancien champion du roi Philippe VI. Aidé par Thierry, l’oncle de Luciane, Tristan permet à la jeune fille de retrouver son père. Alors qu’une idylle pourrait se nouer, Tristan retourne à Paris en se demandant, une fois de plus, où sont Oriabel et son ami Tiercelet qui devait veiller sur elle. Vivent-ils à Castelreng, ce village de la Langue d’Oc dont le jeune chevalier a souvent la nostalgie ? Les terribles routiers qui écument le royaume les ont-ils capturés puis occis ? Ces malandrins sont partout et, paradoxe de ces temps de sang et de larmes, l’un des plus terribles, Bertrand Guesclin, a gagné la faveur du dauphin de France !