Sur Hypérion, le père Hoyt a trouvé son cruciforme. Il le porte imprimé dans sa chair à tout jamais. Sur Hypérion, le colonel Kassad a rencontré la belle Moneta, hérissée de piquants. Il a vu les Extros empalés, la guerre universelle, la mort de tous les mondes. Il a un compte à régler avec le gritche. Sur Hypérion, le poète Silenus fut l’un des compagnons du roi Billy le Triste. Il a chanté pour lui l’amer triomphe d’un dieu usurpateur. « Mets du bois dans l’âtre, maman, le gritche vient nous voir ce soir. » Le sujet du poème, c’est la fin de l’humanité. Il faudra l’écrire jusqu’au bout. Cependant les anciens d’Hypérion sont de retour, ils arrivent à la mer des Hautes Herbes, ils atteindront bientôt les Tombeaux du Temps qui, dit-on, dérivent de l’avenir vers le passé. Comment le croire ?
Mais les Tombeaux vont s’ouvrir et le mystère se dissipera. Oyez, bonnes gens, la mort a quelque chose à vous dire ! Il a reçu le Prix Hugo en 1990 pour son roman Hypérion qui forme avec La chute d’Hypérion le récit Les Cantos d’Hypérion.