Au petit matin, sur une route déserte du Texas, l’attention du shérif adjoint Jackson est attirée par un camion frigorifique qui semble abandonné. Lorsqu’il décide de l’inspecter, il ne sait pas que dans la remorque, il va découvrir une cargaison qui lui fera regretter amèrement sa curiosité : les cadavres de quatre-vingt-dix-huit clandestins chinois morts asphyxiés. N’est-ce qu’un sinistre drame de l’immigration ou s’agit-il d’une affaire beaucoup plus grave ? Les pages du carnet trouvé sur l’un des corps, ainsi que d’étranges et inquiétantes marques de piqûres, ne vont pas tarder à mettre en alerte toutes les autorités du pays. Qui a bien pu vouloir transformer ces malheureux, venus chercher des jours meilleurs en Amérique, en véritables “bombes humaines” ? Dans ce quatrième volet de la “série chinoise” de Peter May, c’est aux États-Unis que nous retrouvons Elizabeth Campbell, maintenant médecin légiste à Houston, chargée d’organiser l’autopsie des quatre-vingt-dix-huit corps, et Li Yan, dépêché par le gouvernement chinois pour suivre l’affaire. Une fois encore, ils vont devoir travailler main dans la main et faire face aux sentiments complexes qu’ils éprouvent l’un pour l’autre. En compagnie du FBI et des services de l’Immigration, ils vont plonger dans l’univers trouble des trafics de clandestins et s’engager dans une véritable course contre la montre. Car s’ils ne découvrent pas qui tire les ficelles de cette machination, c’est toute l’humanité qui est menacée d’une terrible et collective agonie.