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Liste des livres

Le portail de Francois Bizot
2011
Lectrices de Elle (document) 2001
Deux Magots 2001
Francois Bizot
Essai
6 h
François Bizot, membre de l’École française d’Extrême-Orient, est fait prisonnier au Cambodge par les Khmers rouges, en 1971. Enchaîné, il passe trois mois dans un camp de maquisards. Chaque jour, il est interrogé par l’un des plus grands bourreaux du vingtième siècle, futur responsable de plusieurs dizaines de milliers de morts, aujourd’hui jugé pour crimes contre l’humanité : Douch.
Au moment de la chute de Phnom Penh, en 1975, François Bizot est désigné par les Khmers rouges comme l’interprète du Comité de sécurité militaire de la ville chargé des étrangers auprès des autorités françaises. Il est le témoin privilégié d’une des grandes tragédies dont certains intellectuels français ont été les complices.
Pour la première fois, François Bizot raconte sa détention. Grâce à une écriture splendide et à un retour tragique sur son passé, l’auteur nous fait pénétrer au cœur du pays khmer, tout en nous dévoilant les terribles contradictions qui - dans les forêts du Cambodge comme ailleurs - habitent l’homme depuis toujours.
Le rêve entouré d'eau de Bernard Chapuis
2009
Deux Magots 2010
Bernard Chapuis
Littérature
6 h
Quatre objets étranges, quatre orphelins adoptés par quatre célibataires : Talbeau, avocat débonnaire et somptueux, Valentine, dont le salon russe ne désemplit pas, Luca, photographe de charme à l’accent romain, et Bichot, le voisin du dessus, le petit homme au cœur d’une tribu imaginative. Des voix, des rires, des dîners, des bouteilles, des chats. Les objets : la selle du cavalier indien, le lit Ernest Boiceau, la tacouba d’Ahamed, le matsu des Kotani. Le jeu est de les trouver. Quatre voyages qui commencent et s’achèvent au Cap Ferret en passant par le Lac Léman, l’océan de sable du Ténéré, la mer intérieure du Japon. Sous le vent de l’amitié, quatre histoires entourées d’eau.
L'Autre Joseph de Kéthévane Davrichewy
2016
Deux Magots 2017
Kéthévane Davrichewy
Littérature
3½ h
Avec sobriété et naturel, la romancière entre de plain-pied dans l’enfance de “l’autre Joseph” : fils du préfet de Gori, il est élevé au milieu des gamins des rues, fascinés comme lui par les légendes bibliques et les bandits caucasiens. Même s’il partage avec le petit Djougachvili des rêves d’héroïsme et de grandeur, son camarade – exalté, batailleur et arrogant – l’agace. D’autant qu’on ne cesse de souligner leur ressemblance physique, frappante en effet. Des rumeurs ne circulent-elles pas sur une liaison entre le préfet Davrichewy et la mère de Sosso ? Comme autant de ponctuations rythmant les tumultueuses aventures des deux jeunes gens, des chapitres plus personnels interrogent le destin familial : qu’en aurait-il été des Davrichewy si, depuis sa tendre enfance, Joseph n’avait pas été obligé de prendre en compte son encombrant camarade – et supposé demi-frère ?
La route du salut de Étienne de Montety
2013
Deux Magots 2014
Étienne de Montety
Littérature
5 h
Mosko est un fils d’immigrés polonais. À la faculté de Nanterre, il fait la connaissance d’un étudiant musulman qui oriente sa vie vers l’islam. Lors de l’éclatement de la Yougoslavie, il rejoint les moudjahidine, venus prêter main-forte à leurs frères bosniaques... Fahrudin, lui, est un fils de Bosniaques arrivés en France après la mort de Tito. Il a grandi dans une cité de la banlieue rouennaise, avant de s’engager dans la Légion étrangère. Quand la guerre éclate, il déserte et regagne la Bosnie.
Un éclairage profond et sincère sur l’engagement, la foi, les vertus militaires et leurs limites, et sur la montée des identités dans l’histoire récente du vieux continent.
La chambre des officiers de Marc Dugain
1999
Deux Magots 1999
Libraires 1999
Marc Dugain
Littérature
2 h
« La guerre de 14, je ne l’ai pas connue. Je veux dire, la tranchée boueuse, l’humidité qui traverse les os, les gros rats noirs au pelage d’hiver qui se faufilent entre les détritus informes, les odeurs mélangées de tabac gris et d’excréments mal enterrés, avec, pour couvrir le tout, un ciel métallique uniforme qui se déverse à intervalles réguliers comme si Dieu n’en finissait plus de s’acharner sur le simple soldat. C’est cette guerre-là que je n’ai pas connue. »
Dans les premiers jours de 14, Adrien F, lieutenant du génie, est fauché par un éclat d’obus sur les bords de la Meuse. Défiguré, il est transporté au Val-de-Grâce où il séjournera cinq ans dans la chambre des officiers. Au fil des amitiés qui s’y noueront, lui et ses camarades, malgré la privation brutale d’une part de leur identité, révéleront toute leur humanité. De cette épopée dramatique, émouvante, mais drôle aussi parfois, on retiendra que des blessures naît aussi la grâce.
La dormeuse de Naples de Adrien Goetz
2004
Deux Magots 2004
Adrien Goetz
Roman Histo
2 h
Qui était la femme peinte par Ingres dans La Dormeuse de Naples, dont il disait qu’elle était « déjà peinte », tant sa beauté était parfaite ? Où se trouve le tableau, disparu en 1814 ? Trois cahiers imaginaires nous invitent à mener l’enquête : une confession du peintre, hanté par le souvenir de son modèle, un manuscrit de Corot, qui a entrevu la toile dans un souterrain, et celui d’un peintre inconnu, ami de Géricault. Un roman envoûtant sur un des plus grands mystères de l’histoire de l’art.
L'été meurtrier de Sébastien Japrisot
1977
Deux Magots 1978
Sébastien Japrisot
Policier
8½ h
« J’ai dit d’accord. Je suis facilement d’accord sur les choses. Enfin, je l’étais avec Elle. Une fois, je lui ai donné une gifle et, une fois, je l’ai battue. Et puis, je disais d’accord. Je ne comprends même plus ce que je raconte. Il n’y a qu’à mes frères que je sais parler, surtout le cadet, Michel. On l’appelle Mickey. Il charrie du bois sur un vieux Renault. Il va trop vite, il est con comme un verre à dents. »
Lisez la suite. Ce roman vous tiendra en haleine jusqu’au bout...
 
 
L'écrivain national de Serge Joncour
2014
Deux Magots 2015
Serge Joncour
Littérature
6 h
Le jour où il arrive en résidence d’écriture dans une petite ville du centre de la France, Serge découvre dans la gazette locale qu’un certain Commodore, vieux maraîcher à la retraite que tous disent richissime, a disparu sans laisser de traces. On soupçonne deux jeunes « néoruraux », Aurélik et Dora, de l’avoir tué. Mais dans ce fait divers, ce qui fascine le plus l’écrivain, c’est une photo : celle de Dora dans le journal. Dès lors, sous le regard de plus en plus suspicieux des habitants de la ville, cet « écrivain national », comme l’appelle malicieusement monsieur le Maire, va enquêter à sa manière, celle d’un auteur qui recueille les confidences et échafaude des romans, dans l’espoir de se rapprocher de la magnétique Dora. Dans une atmosphère très chabrolienne, Serge Joncour déroule une histoire à haute tension : les quelques semaines de tranquillité que promettait ce séjour d’écriture se muent, lentement mais sûrement, en une inquiétante plongée dans nos peurs contemporaines.
Retour À Zornhof de Gérard Oberlé
2004
Deux Magots 2005
Gérard Oberlé
Littérature
2½ h
Le Livre: Henri Schott, un écrivain d’une soixantaine d’années à « l’âme charbonneuse », le corps amaigri par une maladie qu’il ne soigne pas, revient à Zornhof, un bourg situé sur le plateau lorrain, où il avait passé ses étés d’enfant. Qu’y retrouve-t-il sinon les illusions de la mémoire ? Pèlerin porté par la nostalgie d’un pays qui l’a fait tel qu’il est, homme des sentiments anciens, rebelle à la banalité du monde moderne, encore marqué par les rites paysans et la sévérité d’une famille de sabotiers, dont les « repas étaient aussi enjoués que ceux des fondamentalistes danois », Henri Schott flotte entre présent et passé. Il va rencontrer, au gré de son errance, différents personnages énigmatiques. De sa mémoire surgissent d’abord Baba, la grand-mère lanceuse de pierres et l’oncle Gus, au corps d’athlète sexuel, qui finira mal en « Ajax du ruisseau ». Comme les étapes initiatiques de son voyage d’hiver, il y a la blonde Marlène, qui tient l’auberge « Le chat rouge », à coups de lasso. « Fleur-de-bourrache déguisée en cow-girl », elle réchauffe un moment les os solitaires de Schott. Il y a aussi Mathias, le gitan, l’homme-loup qui n’aime rien tant que marcher dans les forêts vosgiennes, et partage avec Schott la même insoumission. Infusé par la musique de Schubert, ce roman mélancolique, cette bouffonerie parfois, est un voyage immobile. Il a le rythme fiévreux de la danse macabre, le grinçant d’un dessin de Jacques Callot, le tempo lent des ombreuses forêts germaniques où se perd Schott. À la fin du livre, l’écrivain, comme apaisé, pourrait reprendre à son compte la mélodie de Schubert : « Je suis au bout de mes rêves / Pourquoi m’attarder parmi les dormeurs ? »
Le Chiendent de Raymond Queneau
1933
Deux Magots 1933
Raymond Queneau
Littérature
6 h
Depuis qu’elle avait vu un homme écrasé, vers les cinq heures de l’après-midi, devant la gare du Nord, Mme Cloche était enchantée. Naturellement elle disait qu’elle n’avait jamais vu une chose plus horrible que ça ; et il devait en être ainsi, car le pauvre Potice avait été soigneusement laminé par un autobus. Par une série de hasards soigneusement préparés, elle se trouva assise, vers la même heure, en face du même endroit, à la terrasse d’un café qu’une bienheureuse coïncidence avait justement placé là. Elle commanda une camomille, et patiemment, attendit que la chose se renouvelât.
Le soldat oublié de Guy Sajer
1976
Deux Magots 1968
Guy Sajer
Historique
14 h
Guy Sajer n’a pas dix-sept ans quand, en juillet 1942, il endosse l’uniforme de la Wehrmacht. Il est français par son père, allemand par sa mère ; il habite alors l’Alsace. A cause de son jeune âge, il n’est pas affecté à une unité combattante, mais dans le train des équipages. Dès novembre, l’hiver s’abat sur la plaine russe ; le froid, la neige, les partisans rendent la progression des convois extrêmement difficile : jamais l’unité de Sajer n’atteindra Stalingrad qu’elle devait ravitailler ; la VIe Armée aura capitulé avant. Mais Sajer sait déjà que la guerre n’est pas une partie de plaisir, que survivre dans l’hiver russe est déjà un combat. Et pourtant, ce premier hiver, il n’a pas vraiment fait la guerre. La vraie guerre, celle du combattant de première ligne, il la découvre lorsqu’il est versé dans la division " Gross Deutschland “, division d’élite, avec laquelle, à partir de l’été 1943, il va se trouver engagé dans les plus grandes batailles du front d’Ukraine, quand la Wehrmacht plie sous l’offensive russe. De Koursk à Kharkov, de jour comme de nuit, dans la boue, la neige, quand le thermomètre marque -40 degrés, sous le martèlement terrifiant de l’artillerie russe, face aux vagues d’assaut d’un adversaire désormais puissamment armé et qui ne se soucie pas des pertes, les hommes de la " Gross Deutschland “, portés toujours aux endroits les plus exposés, toujours en première ligne, combattant à un contre vingt, connaissent l’enfer. La bataille de Bielgorod, le passage du Dniepr (la Bérésina à l’échelle de la Seconde Guerre mondiale) constituent, vécus au niveau du simple soldat, deux des plus hauts moments de ce récit d’Apocalypse. Plus tard, quand le front allemand s’est désagrégé, quand l’immense armée reflue, aux combats réguliers s’ajoutera la lutte contre les partisans, plus sauvage et plus impitoyable. Plus tard encore, c’est la retraite des derniers survivants de la division d’élite à travers la Roumanie et les Carpathes jusqu’en Pologne. Dans l’hiver 1944-1945, Sajer et ses camarades sont lancés dans les combats désespérés que les Allemands livrent en Prusse-Orientale pour interdire l’entrée du Vateriand aux Russes. C’est encore Memel, où l’horreur atteint à son comble, et Dantzig, au milieu de l’exode des populations allemandes de l’Est. Enfin, malade, épuisé, Sajer sera fait prisonnier par les Anglais dans le Hanovre... Si ce récit de la guerre en Russie ne ressemble à aucun autre, s’il surpasse en vérité, en horreur et en grandeur tout ce qui a été écrit, ce n’est pas seulement parce que l’auteur a réellement vécu tout ce qu’il rapporte, ce n’est pas seulement parce que, sous sa plume, les mots froid, faim, fièvre, sang et peur prennent l’accent et la force terrible de la réalité, c’est aussi parce que Sajer sait voir et faire voir dans le détail avec une puissance de trait vraiment extraordinaire. Alors, le lecteur ne peut douter que tout ce qui est rapporté là est vrai, vrai au détail près ; il sait de science certaine qu’il n’y a pas là de “littérature”, pas de morceaux de bravoure - mais que c’était ainsi : ainsi dans le courage et ainsi dans la peur, ainsi dans la misère et ainsi dans l’horreur.
Patchwork de Jean Vautrin
1983
Deux Magots 1984
Jean Vautrin
Policier
3½ h
Les enfants du Marquis de Sade et de Coca-Cola font crisser leurs baskets dans les rues de la Ville. Ils s’appellent David, Lollipop, Tim ou Frank ou même Rocky Vélo. Victimes innocentes ou anges exterminateurs, ils annoncent la fin d’un monde - le nôtre - qui n’a que trop duré, et contemplent d’un oeil rêveur les désordres du siècle. Pendant ce temps, loin, très loin du Paradis, les hommes vaquent à leurs occupations, en général peu avouables : violeurs de petites filles, égorgeurs, camionneurs fous, épaves, maniaques en tous genres. Tout cela finira très mal.
Telles sont les images que nous propose Jean Vautrin, dans ces douze contes cruels qui composent, à leur manière, un traité de survie à l’usage de toutes les générations.
 
 
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