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Liste des livres

Je vais bien, ne t'en fais pas de Olivier Adam
2000
Olivier Adam
Littérature
1½ h
« Je vais bien, ne t’en fais pas. » Telle est la formule rituelle qui conclut les cartes postales que Claire reçoit de son frère après sa disparition. Ces mots, tant attendus, permettent à la jeune fille de rompre « le silence assourdissant » de Loïc et de sortir du « trou noir » où elle est tombée. Un jour, n’y tenant plus, elle décide de partir à la recherche de ce frère tant aimé...   
Le gouverneur d'Antipodia de Jean-Luc Coatalem
2012
Jean-Luc Coatalem
Littérature
2 h
Une île australe, perdue. Aux antipodes de tout. Antipodia. Battue par les vents. Loin des zones de pêche. Dessus, entre deux coups de chien, un chef de poste qui se fait donner du « gouverneur », un mécano qui cache son jeu, quelques chèvres. Si le premier tourne en rond, remâchant sa disgrâce sur le petit périmètre de l’île, le second cavale comme un lièvre, heureux, ravi. Son secret ? Une plante mystérieuse : le reva-reva. Celui qui l’absorbe fait entrer aussitôt ses rêves dans la réalité. Mais l’hiver et la glace arrivent. Un naufragé aussi, sur un bout de bois, poussé par des vagues. Lui, un Mauricien, s’appelle Moïse. Il se croit sauvé des eaux froides. Il pose son pied nu sur la grève désolée. C’est alors que tout commence. Que tout éclate. Et qu’Antipodia résonne tout entière.
Coatalem signe son plus beau roman dans le récit tendu d’une étonnante robinsonnade de notre époque, à mi-chemin entre Jules Verne et Stephen King.
Billie de Anna Gavalda
2013
Anna Gavalda
Littérature
2½ h
Franck, il s’appelle Franck parce que sa mère et sa grand-mère adoraient Frank Alamo (Biche, oh ma biche, Da doo ron ron, Allô Maillot 38-37 et tout ça) (si, si, ça existe...) et moi, je m’appelle Billie parce que ma mère était jolie de Michael Jackson (Billie Jean is not my lover / She’s just a girl etc.). Autant dire qu’on ne partait pas avec les mêmes marraines dans la vie et qu’on n’était pas programmés pour se fréquenter un jour...
Non seulement Franck et Billie n’étaient pas programmés pour fredonner les mêmes refrains, mais en plus, ils avaient tout ce qu’il faut en magasin pour se farcir une bonne grosse vie de merde bien ficelée dans la misère - misère physique, misère morale et misère intellectuelle. Vraiment tout. Et puis voilà qu’un beau jour (leur premier), ils se rencontrent.
Ils se rencontrent grâce à la pièce On ne badine pas avec l’amour d’Alfred de Musset. Billie a été tirée au sort pour jouer Camille et Franck, Perdican.
A un moment, dans cette scène qu’ils doivent apprendre par coeur et déclamer devant les autres élèves de leur classe, Camille lance à Franck : Lève la tête, Perdican ! et à un autre, un peu plus loin, Perdican finit par avouer à Billie : Que tu es belle, Camille, lorsque tes yeux s’animent ! eh bien voilà, tout est là et tout est dit : ce livre ne raconte rien d’autre qu’une immense histoire d’amour entre deux vilains petits canards, lesquels, à force de s’obliger mutuellement à lever la tête et à se rappeler l’un l’autre qu’ils sont beaux, finissent par devenir de grands cygnes majestueux.
En fait, on dirait du Cyrulnik, mais en moins raffiné. Là où Boris aurait employé les mots «gouffre» ou «résilience», Billie, quand elle est heureuse, lâche en ricanant : Et tac. Encore niquêe, la vie.
Bah... À chacun, ses maux et sa façon de les écrire...
A.G.
 
 
Ensemble, c'est tout de Anna Gavalda
2004
Anna Gavalda
Littérature
8 h
« Et puis, qu’est-ce que ça veut dire, différents ? C’est de la foutaise, ton histoire de torchons et de serviettes... Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c’est leur connerie, pas leurs différences... » Camille dessine. Dessinait plutôt, maintenant elle fait des ménages, la nuit. Philibert, aristo pur jus, héberge Franck, cuisinier de son état, dont l’existence tourne autour des filles, de la moto et de Paulette, sa grand-mère. Paulette vit seule, tombe beaucoup et cache ses bleus, paniquée à l’idée de mourir loin de son jardin. Ces quatre là n’auraient jamais dû se rencontrer. Trop perdus, trop seuls, trop cabossés... Et pourtant, le destin, ou bien la vie, le hasard, l’amour - appelez ça comme vous voulez -, va se charger de les bousculer un peu. Leur histoire, c’est la théorie des dominos, mais à l’envers. Au lieu de se faire tomber, ils s’aident à se relever.
 
 
Fendre l'armure de Anna Gavalda
2017
Anna Gavalda
Littérature
3½ h
On me demande d’écrire quelques mots pour présenter mon nouveau livre aux libraires et aux critiques et, comme à chaque fois, ce sont ces quelques mots qui sont les plus difficiles à trouver. Je pourrais dire que c’est un recueil de nouvelles, que ce sont des histoires, qu’il y en a sept en tout et qu’elles commencent toutes à la première personne du singulier mais je ne le vois pas ainsi. Pour moi, ce ne sont pas des histoires et encore moins des personnages, ce sont des gens. De vrais gens. Pardon, de vraies gens.
C’est une faute que j’avais laissée dans mon manuscrit, “la vraie vie des vrais gens”, avant que Camille Cazaubon, la fée du Dilettante, ne me corrige : l’adjectif placé immédiatement avant ce nom se met au féminin. Quelles gens ? Certaines gens. De bonnes gens.
Cette règle apprise, je suis allée rechercher tous mes “gens” pour vérifier que tous s’accordaient bien et j’ai réalisé que c’était l’un des mots qui comptait le plus grand nombre d’occurrences. Il y a beaucoup de “gens” dans ce nouveau livre qui ne parle que de solitude.
Il y a Ludmila, il y a Paul, il y a Jean (!) et les autres n’ont pas de nom. Ils disent simplement “je”. Presque tous parlent dans la nuit, pendant la nuit, et à un moment de leur vie où ils ne différencient plus très bien la nuit du jour justement.
Ils parlent pour essayer d’y voir clair, ils se dévoilent, ils se confient, ils fendent l’armure. Tous n’y parviennent pas mais de les regarder essayer, déjà, cela m’a émue. C’est prétentieux de parler de ses propres personnages en avouant qu’ils vous ont émue mais je vous le répète : pour moi ce ne sont pas des personnages, ce sont des gens, de réelles gens, de nouvelles gens et c’est eux que je vous confie aujourd’hui. (A.G.)
Je l'aimais de Anna Gavalda
2002
Anna Gavalda
Littérature
2 h
« On biaise, on s’arrange, on a notre petite lâcheté dans les pattes comme un animal familier. On la caresse, on la dresse, on s’y attache. C’est la vie. Il y a les courageux et puis ceux qui s’accommodent. C’est tellement moins fatigant de s’accommoder... » A-t-on le droit de tout quitter, femme et enfants, simplement parce que l’on se rend compte - un peu tard - que l’on s’est peut-être trompé ? Adrien est parti. Chloé et leurs deux filles sont sous le choc. Le père d’Adrien apporte à la jeune femme son réconfort. À sa manière : plutôt que d’accabler son fils, il semble lui porter une certaine admiration. Son geste est égoïste, certes, mais courageux. Lui n’en a pas été capable. Tout au long d’une émouvante confidence, il raconte à sa belle-fille comment, jadis, en voulant lâchement préserver sa vie, il a tout gâché.
 
 
Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part de Anna Gavalda
1999
Anna Gavalda
Littérature
2½ h
Il se passe peu de choses dans les nouvelles d’Anna Gavalda, pas d’événement exceptionnel, de rebondissement inattendu, rien que le cours ordinaire de la vie et c’est ce qui en fait le charme. L’absence de sensationnel excelle à rendre le vide de ces existences vouées à la même banalité derrière une façade sociale plus ou moins reluisante. Ainsi dans Cet homme et cette femme un couple part en week-end. Ils roulent sur l’autoroute en direction de leur maison de campagne à bord d’une voiture luxueuse. Chacun plongé dans ses pensées, garde le silence. Il ne se passe rien mais en moins de quatre pages Anna Gavalda parvient à rendre poignante la solitude de ce couple sans enfant, sans amour qui a depuis longtemps renoncé à la vie pour s’investir exclusivement dans la recherche d’un certain confort matériel. Il arrive d’ailleurs, comme dans la nouvelle qui donne son titre au livre, que celui qui se croit seul et oublié de tous ait une bonne surprise. Car le recueil d’Anna Gavalda reflète fidèlement la vie comme elle est, avec ses joies et ses peines ordinaires, c’est sans doute ce qui explique le succès extraordinaire qu’il a rencontré, inhabituel pour le premier livre d’un jeune auteur et surtout pour un recueil de nouvelles.
 
 
L'échappée Belle de Anna Gavalda
2011
Anna Gavalda
Littérature
1½ h
Simon, Garance et Lola, trois frères et soeurs devenus grands (vieux ?), s’enfuient d’un mariage de famille qui s’annonce particulièrement éprouvant pour aller rejoindre Vincent, le petit dernier, devenu guide saisonnier d’un château perdu au fin fond de la campagne tourangelle. Oubliant pour quelques heures marmaille, conjoint, divorce, soucis et mondanités, ils vont s’offrir une dernière vraie belle journée d’enfance volée à leur vie d’adultes.
Légère, tendre, drôle, L’Echappée belle, est un hommage aux fratries heureuses, aux belles-soeurs pénibles, à Dario Moreno, aux petits vins de Loire et à la boulangerie Pidoune.
 
 
La vie en mieux de Anna Gavalda
2014
Anna Gavalda
Littérature
3 h
Mathilde a 24 ans. Elle a abandonné ses études pour un boulot sans intérêt et vit en colocation avec deux autres filles.
Elle dit qu’elle est heureuse, mais est toujours obligée de boire pour s’en souvenir.
Un jour, elle oublie son sac à main dans un café. Un homme le lui rend la semaine suivante.
Quelques mois plus tard, et à cause de cet homme justement, elle décide de changer de vie.
Yann a 26 ans. Il est aussi diplômé qu’on puisse l’être, mais n’a pas trouvé de travail. En attendant des jours meilleurs, il est vendeur.
Il ne dit pas qu’il est malheureux, mais souvent, quand il traverse la Seine, il s’imagine qu’il saute et se voit en noyé.
Un soir, alors qu’il est seul, il rend service à son voisin du dessus. Pour le remercier ce dernier l’invite à dîner.
Quelques heures plus tard, et à cause de cet homme justement, il décide de changer de vie.
Deux histoires.
Deux histoires de jeunes gens de notre temps, repus, mais affamés, polis, mais enragés, qui préfèrent encore prendre le risque de se tromper de vie plutôt que de n’en vivre aucune.
 
 
L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea de Romain Puértolas
2013
Romain Puértolas
Littérature
3½ h
L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea, c’est une aventure rocambolesque et hilarante aux quatre coins de l’Europe et dans la Libye postkadhafiste, une histoire d’amour plus pétillante que le Coca-Cola, mais aussi le reflet d’une terrible réalité : le combat que mènent chaque jour les clandestins, ultimes aventuriers de notre siècle.
Un roman dont le titre peut à lui seul provoquer des insuffisances respiratoires chez ceux qui tentent de le prononcer d’une seule traite !
« Le premier mot que prononça l’indien Ajatashatru Lavash Patel en arrivant en France fut un mot suédois. Un comble !
Ikea.
Voilà ce qu’il prononça à mi-voix. Cela dit, il referma la porte de la vieille Mercedes rouge et patienta, les mains posées sur ses genoux soyeux comme un enfant sage. »
 
 
La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la Tour Eiffel de Romain Puértolas
2015
Romain Puértolas
Littérature
3½ h
Si tout a commencé, pour Romain Puértolas, par l’ambulation à succès, chahutée et planétaire, d’une armoire bien complète de son Fakir, tout va continuer avec la geste aérienne d’une donzelle hors norme : Providence Dupois, debout dès l’aube, flair de reine, six orteils au pied droit, factrice de profession et mère par instinct. Coincée en aérogare par la nuageuse colère d’un volcan islandais, Providence ne peut aller quérir/guérir au Maroc l’enfant malade qu’elle a adoptée : Zahera, fillette aux poumons embrumés (toujours des nuages) par la mucoviscidose. Elle tempête, trépigne et songe à l’enfant qu’elle a découverte, petite boule de charmants prodiges, lors d’une hospitalisation au Maroc. Quand soudain les dieux suscitent un génie : le maître 90, dit aussi Hué, pour qui vole qui veut, suffit d’ouvrir les bras, l’envol se prend comme un élan : hop ! Et Providence de voler, cap Maroc ! Mais si, en définitive, tout cela n’était que chimère à réacteurs, un conte odoriférant, une rêverie en altitude... Qui sait ? «le monde est un enfant qui veut voler, avant de savoir marcher» nous glisse l’artiste : dont acte, rêvons, volons, rêvons que nous volons. Lisons.
Re-vive l'Empereur ! de Romain Puértolas
2015
Romain Puértolas
Littérature
5½ h
Maintenu en parfait état de conservation par les eaux glaciales de la mer du nord, repêché par un chalutier, puis décongelé, Napoléon Bonaparte revient à la vie au moment des attentats djihadistes de Paris, juste à temps pour sauver le monde...
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