Tout le monde se souvient de l’éruption du volcan islandais Eyjafjöll qui bloqua, il y a peu, le trafic aérien au-dessus de l’Europe...
C’est dans ce contexte que le héros de le livre, George Swington, se trouve à Paris - ce qui le navre car il devait fêter son cinquantième anniversaire avec ses amis.
George est un agent immobilier surmené, il a aimé, désaimé, il a deux enfants - et, surtout, il n’a jamais pris le temps de se pencher sur lui-même.
Pendant ce huis-clos de trois jours, sa vie, ses souvenirs, son chaos intime, vont défiler dans un vrac tissé d’humour et de drôlerie. Et, pour la première fois, il va se souvenir sans déplaisir de son enfance, de ses ambitions défuntes, de l’infidélité de son père, de la résignation de sa mère. Il va, et c’est le plus important, se souvenir des femmes qui ont croisé son existence, des femmes qu’il a quittées, ou qu’il n’a pas su retenir.
“Mid-life crisis” déclenchée par une éruption volcanique ? Tel est bien l’intrigue de ce roman. En trois jours, George Swington va se défaire et se “reconstruire”. Et, au moment où il atteint le point culminant de son désarroi, où il ne demande plus rien à son avenir, quelqu’un frappe à sa porte... D’où le titre de ce roman, emprunté à un vers de Paul Valéry : “J’ai vécu de vous attendre”...