Qu’est-il arrivé aux Laymil ? Des millénaires avant que la Confédération galactique explore le système qu’ils avaient colonisé, ils ont disparu dans une sorte de suicide collectif. Quelle force avaient-ils rencontrée ? Dans leurs rares archives, il est question d’une rupture dans le réel.
Peut-elle un jour menacer l’humanité ?
C’est le problème qu’a choisi de résoudre le premier seigneur de Ruine, Michael Saldana. Et la belle princesse Ione, qui vient d’accepter la charge du pouvoir, est plus proche qu’aucun de ses ancêtres de la solution.
Car Joshua Calvert, aventurier de l’espace, a découvert au péril de sa vie, dans l’anneau de Laymil, une mémoire morte. Il y a gagné, outre la fortune qui lui permet de radouber l’astronef de son père, le Lady Macbeth, l’amour torride de Ione.
La passion et le plaisir ne l’empêchent pas de reprendre le chemin des étoiles. Une galaxie partagée entre Edénistes, partisans des manipulations génétiques et reliés entre eux par l’affinité, et Adamistes, farouchement attachés à l’intégrité du patrimoine héréditaire humain, peuplée de plusieurs espèces intelligentes, et travaillée par de vieilles rancunes, ne manque pas de défis. Mais le pire de tout reste à venir. Sur Lalonde, trou perdu de l’espace, les Possédés ont fait leur émergence. Ils disent venir de l’empire des morts...
Peter F. Hamilton joue sur tous les registres du space opera. Ayant retenu les leçons d’Asimov, de Alfred E. Van Vogt, de Frank Herbert et de Dan Simmons en matière d’histoire future et de civilisation galactique, il ne manque pas d’humour, et ne craint pas de se moquer, non sans quelque perversité, du genre qu’il illustre.
Le roman de ce créateur d’univers apparaîtra comme un jalon dans la science-fiction de cette fin de siècle, tel Hypérion au début de la décennie. Entre la Guerre des étoiles et Dune, Hamilton s’est taillé son propre empire galactique.