Les noisettes sauvages
1974
5½ h
D'après votre vitesse de lecture
(15 000 mots à l'heure), il devrait vous falloir environ
5½ h pour lire ce livre.
Temps restant en fonction de l'avancement :
7 % | 26 % | 44 % | 63 % | 81 % |
5 h | 4 h | 3 h | 2 h | 1 h |
Olivier, le petit garçon des “Allumettes suédoises” et de “Trois sucettes à la menthe”, arrive à Saugues, porte du Gévaudan. Là, il rejoint les siens : le “pépé”, maréchal-ferrant qui a ajouté à son noble métier les conquêtes du savoir ; la “mémé”, ancienne fillette louée dès l’âge de six ans ; leur fils Victor, jeune hercule de village, qui prend l’enfant sous sa protection. – Dans ce pays grandiose, chaque instant d’Olivier lui apporte une découverte, un émerveillement. Des gestes comme ceux du ferrage, de la traite, des travaux de ferme, vus par ses yeux, prennent une signification nouvelle et intense. – Qui sont-ils ces paysans farouches, ces artisans appliqués, ces pâtres pleins de mystérieuses connaissances ? Olivier les découvre dans leur existence réelle : que ce soit Chadès le coiffeur, Anglade le pâtissier, la sœur Clémentine, les cousines aux robes fleuries ou tout le peuple d’un étonnant village. – Et il y a les originaux, les innocents, les joyeux drilles. Et surtout le grand-père : le moindre objet pour lui devient prétexte à souvenirs, contes, évocations. Dans ce pays de la Bête du Gévaudan, avec ses légendes noires, ses processions de Pénitents, ses veillées, l’imagination du petit Poulbot s’enfièvre et c’est toute l’enfance qui apparaît à travers lui. – Il va aux écrevisses, suit la fanfare, assiste à la tuée du cochon, garde les vaches, aide à ferrer, apprend “lou patouès”, participe à la tribu, à la fête. Des scènes comme la dernière bourrée du grand-père infirme, les promenades avec Papa-Gâteau qui fait revivre l’épopée gauloise et cent autres, sans cesse émeuvent, amusent et charment.