2014-01-31 13:50
Ce tome fait parti de mes favoris du cycle par la présence constante de Gheritarish, l’ambiance qui s’en dégage de ce fait, le cadre très spécial de l’escadron qui varie le roman et bien entendu le très complexe personnage d’Estrée qui devient plus présent que jamais. Le rythme est toujours aussi soutenu, il n’y a pas le temps de s’ennuyer et c’est tant mieux. Les scènes de combats sont égales à elles-même, précise, claire, fluide, dotées d’un vocabulaire riche et varié. Le personnage de Maurice devient un peu trop répétitif, doublé d’incompréhensible comme à son habitude, mais ajoute un charme mystérieux à la série. Avec autant de personnages féminins à dispositions, érotisme et romance prennent une place un peu plus importante – même si je n’oublie pas Devora qui tenait une grande place « romance » dans Coeur de Loki. Ce jeu d’alternance, avec la violence et l’humour noir qui caractérise L’Agent des Ombres, est un rythme qu’on prend bien vite mais qui est peut-être trop présent dans chacune des œuvres de l’auteur, ajoutant un aspect quelque peu monotone. L’histoire de fond, les manigances politiques et les quelques subtilités ne sont pas prévisible mais malheureusement une grosse partie le demeure, à savoir, Cellendhyll est contrarié alors il tue, Cellendhyll se fait vaincre alors il n’en devient que plus fort et tue, quoiqu’il se dresse sur la route du guerrier, le tout se finit dans la violence et la perfection guerrière de Cellendhyll qui en ressort toujours vainqueur. À croire qu’il ne sait rien faire d’autre. Somme toute, le livre reste l’un de mes préférés du point de vue de l’évolution des personnages et ces répétitions ne m’a pas empêché de passer un bon moment puisque j’ai fini le cycle d’un trait.