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L'attrape-cœurs de J.D. Salinger
Date france :
1953
Titre origine :
The catcher in the rye
Date origine :
1951
Traducteur :
Jean-Baptiste Rossi
Editeur :
ISBN :
9782266125352

L'attrape-cœurs

1953
Lecture conseillée à partir de 13 ans (si l'âge conseillé ne vous semble pas correcte, vous pouvez le signaler avec le triangle jaune, à droite quand vous êtes connectés)
5 h
D'après votre vitesse de lecture (15 000 mots à l'heure), il devrait vous falloir environ 5 h pour lire ce livre.

Temps restant en fonction de l'avancement :

18 %38 %59 %79 %
4 h3 h2 h1 h
 
 
L’histoire d’une fugue, celle d’un garçon de la bourgeoisie new-yorkaise chassé de son collège trois jours avant Noël, qui n’ose pas rentrer chez lui et affronter ses parents. Trois jours de vagabondage et d’aventures cocasses, sordides ou émouvantes, d’incertitude et d’anxiété, à la recherche de soi-même et des autres. L’histoire éternelle d’un gosse perdu qui cherche des raisons de vivre dans un monde hostile et corrompu.

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Les commentaires :

 
La façon dont certains auteurs parviennent à évoquer tant de sensations dans des textes relativement courts reste toujours étonnante.

“L’attrape-coeurs” fourmille d’émotions, toutes différentes et toutes puissantes. Et pourtant, le volume compte moins de 300 pages...

Holden est le type même de l’anti-héros, celui que personne n’aime vraiment et que l’on remarque à peine, le mec un peu bizarre qui se lance dans des conversations que les autres ont parfois du mal à suivre. Cette difficulté à établir des relations avec les autres jeunes gens de son âge rend l’histoire de Holden très mélancolique. On ressent sa solitude à toutes les pages, on le plaint de se sentir si différent, d’être tellement " séparé " des autres par sa manière de penser et sa manière d’être.

Ce qui est étonnant, c’est que la plupart des condisciples de Holden le considèrent comme un gamin alors qu’en réalité, il donne l’impression d’être plutôt mûr son âge. Ses réflexions, dans ce récit écrit à la première personne, semblent parfois très profondes pour un garçon d’à peine 17 ans. Bien sûr, Holden agace parfois ses interlocuteurs par ses questions incessantes et parce qu’il donne l’impression de penser à voix haute. Mais on finit par comprendre cette particularité du caractère de Holden : il cherche tout simplement à mieux comprendre le monde qui l’entoure pour enfin y appartenir. Les conventions sociales semblent être mystérieuses pour Holden et il donne l’impression de tenter de les maîtriser à tout prix.

Comme tous les personnages de romans (et comme tout le monde, en fait), Holden a des défauts. Durant son escapade new-yorkaise, quand il se sent trop seul, il éprouve le besoin d’aller se perdre dans la foule, de s’adonner à des plaisirs qu’il méprise pourtant (le cinéma, les spectacles de Broadway). On a le sentiment qu’en plus d’agacer les autres, ses réflexions l’énervent lui-même et que le fait de ne pas rester seul, en tête-à-tête avec lui-même, lui permet de moins réfléchir. De ne plus s’entendre penser. De moins réfléchir. De ressentir ce sentiment d’appartenance qu’il cherche à acquérir à tout prix et qui, par son absence, l’empêche de se sentir à l’aise lorsqu’il évolue en société.

“L’attrape-coeurs” nous fait donc bien passer par toutes les émotions. L’indifférence au début du récit, quand on ne connaît pas encore Holden et que, comme les autres, on le trouve bizarre. La pitié quand on comprend à quel point ce jeune homme se sent seul. La fascination. L’inquiétude. L’agacement, parfois. Ces émotions donnent l’impression de suinter des pages mêmes du roman, de nous envahir complètement sans que l’on s’en rende compte et sans que l’on puisse rien y faire. Salinger nous emmène sur les montagnes russes de l’émotion et il est impossible d’arrêter le processus. On ne peut pas lutter contre ce genre d’histoire, qui vous transporte dans une autre lieu, à une autre époque. On ne peut que se laisser entraîner, accepter d’être bercés par des mots à la fois si simples et si forts.


“L’attrape-coeurs” est un récit marquant, inoubliable. De ceux dont on se souvient longtemps après avoir terminé le livre. Ceux qui donnent envie d’être lus encore et encore. Ceux que l’on a envie de partager seulement avec certaines personnes triées sur le volet, comme on partagerait un secret.
 
J’ai acheté ce livre par hasard, trainant dans les rayons. Je le connaissais de nom forcement et on m’avait dit que c’était le roman de l’adolescence à lire absolument. Le résumé me paraissait prometteur alors je me le suis procuré. Il a trainé très longtemps sur mon étagère. Puis je me suis décidé à le lire, il le fallait. Et je fus déçue. Déçue tout simplement car ce n’était pas l’histoire que je m’étais imaginée. Je m’explique. Par « 3 jours de vagabondages », je m’attendais à pourquoi pas dormir dehors, rencontrer une troupe de hippies et trouver l’amour. C’est extrêmement cliché je sais, mais je m’attendais à de l’aventure au sens propre et non pas 2 jours d’hôtels, de taxis, de bars et de rencontres très brèves.  Mon second problème ce fut le personnage, et par conséquent la narration de ce roman. C’est très particulier, familier et vulgaire et même si on si fait au fil des pages, j’aurai préféré que cela en soit autrement. Quand à Holden, j’avais juste envie de le secouer tout le long du roman, comme le dit sa petite sœur « de toute façon tu n’aime rien ». Et c’est vrai. Je l’ai trouvé tellement négatif et cafardeux que je n’ai pas pu l’apprécier. C’est dommage qu’il n’y ai pas d’indications sur sa vie future, et qu’il n’ai jamais appelé Jane (oui oui, j’attendais vraiment ce moment), je n’ai pas détesté ce roman, mais j’en attendais autre chose. J’ai mis longtemps à le finir malgré sa taille et au final il ne m’aura pas marqué.
Alors pour tout vous dire, j’attendais énormément de ce livre. Surtout parce que beaucoup de gens ont vu leur vie “changer” après la lecture de celui-ci. Et au début, je dois dire que j’ai eu énormément de mal à rentrer dans l’histoire. Alors, je sais que c’est une des particularités de ce livre, mais je n’ai pas du tout accroché à la façon dont il était écrit.  Mais après m’être faite à l’idée, j’ai trouvé le personnage principal très attachant. Très attachant, parce qu’au final il se pose les mêmes questions que l’on se pose tous, à un moment donné. Et même si le livre a été écrit en 1951, les sujets abordés dedans sont encore celles que l’on se pose aujourd’hui. Et attachant également, parce que c’est un jeune homme, qui n’est plus ado mais pas encore adulte, plus que perdu.  Les événements qu’Holden traverse pendant ces trois jours sont pires qu’une descente aux enfers, il y fait face comme il peut. Mais ces événements le font réfléchir, et au final le font grandir.  Alors, je ne dirais pas que ce livre a changé ma vie, mais il m’a rassuré, en quelque sorte, en me prouvant que ça arrive parfois d’être paumé, et que ce n’est pas une fin en soi, mais plutôt une façon de passer à l’âge adulte.
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