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Chiens de Guerre de Michel Robert
Date origine :
2012.11.1
Editeur :
ISBN :
9782823801613

Chiens de Guerre

2012
9½ h
D'après votre vitesse de lecture (15 000 mots à l'heure), il devrait vous falloir environ 9½ h pour lire ce livre.

Temps restant en fonction de l'avancement :

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Cellendhyll de Cortavar tourne en cage à Tygarde, le palais de la Lumière. Son allégeance forcée à l’empereur Priam le rend fou et sa relation avec Constance s’étiole. Très vite, pourtant, il est chargé par l’empereur d’une nouvelle mission : arrêter Vargh Loken, échappé de la forteresse de l’Oubli et bien décidé à tuer Priam qui l’a trahi. Vargh Loken a réuni ses Chiens de guerre, de redoutables soldats d’élite, les seuls capables d’affronter l’Ange du Chaos...

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Les commentaires :

 
L’Ange du Chaos est revenu plus fort que jamais dans ce septième tome au service de la Lumière. Je rebutais à lire ce roman au début à cause des critiques peu enthousiasmes que j’avais pu trouver et de l’avis aussi de mon ami qui me l’a prêté mais au final, Chiens de Guerre figure parmi les meilleurs de la série. Si le livre est, certes, un tome de transition comme beaucoup ont pu le répéter, Chiens de Guerre dépasse largement les critiques qu’il a pu recevoir et n’a pas la mollesse reprochée. L’histoire du livre est bien construite avec une enquête principale basée sur les Chiens de Guerre, groupe de guerriers redoutables, mais avec aussi de-ci de-là des détails et informations éparpillées dans le livre qu’il faut savoir repérer et ne pas oublier car elles sont annonciatrices de beaucoup d’intrigues pour la suite des aventures de Cellendhyll de Cortavar. Il y a donc plus de finesse qu’on ne le pense avec une trame qui étend progressivement ses fils telle un réseau de toile d’araignée. De plus, il n’y a pas cet enchainement trop rapide d’événements successifs que je pouvais reprocher aux autres tomes, par exemple comme à Guerrier des lunes que j’avais trouvé moyen et décevant, j’ai senti un effort de mise en place progressif, l’action est plus posée et Cellendhyll ne trouve pas toutes les solutions d’un coup de génie comme il pouvait le faire auparavant. Petit bémol en revanche pour la conclusion du roman qui, du coup, m’est apparue un peu rapide. Le style d’écriture de Michel Robert est toujours aussi dévastateur en description de combat. Il n’en fait pas trop, tout est dans la juste mesure, d’autant plus que l’Adhan se confronte à des guerriers d’exceptions au niveau d’excellence sensiblement proche du sien, si ce n’est supérieur. En revanche, une fois de plus, j’ai trouvé Michel Robert avare en description concernant l’environnement. Les nouveaux personnages sont très bien décrits, on imagine sans peine Danseur, Vargh Loken ou encore Taï-Keng mais beaucoup moins le décor qui les entoure qui reste très flous, au contraire des plats cuisinés très souvent détaillés. Cellendhyll est resté fidèle à lui même, une arme vivante, un tueur implacable qui le fait parce que c’est inévitable voire nécessaire et non pas par plaisir. Cet aspect de sa personnalité est accentué avec les remords ou la peine qu’il peut ressentir parfois, notamment sur des cas particuliers que je ne révèlerai pas. Il se pose aussi plein de questions sur sa relation amoureuse et sur le souvenir de ses parents. Pour une fois le personnage se remet en question non pas en tant que guerrier mais en tant qu’être humain, ce qu’on aurait parfois l’impression qu’il oublie être. J’apprécie notamment le retour très discret d’Estrée d’Eodh dans le roman. Priam est un personnage très bien construit, je l’imaginais un peu vieux dans un style très « vieux monsieur bienveillant » au vu des premières descriptions mais Michel Robert nous détrompe très vite en montrant bien que si Priam est l’Empereur de la Lumière enfermée dans sa capitale, il n’en reste pas moins un combattant, un peu rouillé certes, mais tout en masse et muscles néanmoins. Une aura de mystère plane autour de lui et instille en moi le doute et fissure l’image du personnage typiquement « gentil », je n’en dis pas plus pour les éventuels lecteurs. Le moins que l’on puisse dire des Chiens de Guerre, c’est qu’ils ont une morale bien à eux et plutôt particulière. Vargh Loken et Taï-Keng étaient les deux les plus mis en valeur mais j’aimais beaucoup aussi Danseur qui incarnait la quintessence des travers humains et toute la noirceur que peuvent avoir les humains. Cependant, ces guerriers si particuliers m’ont inspiré une certaine empathie par leur fil de conduite qui est l’incarnation de la fidélité envers leur chef mais aussi avec une certaine preuve de clémence, bon très limitée mais belle et bien présente, pour les âmes innocentes. Finalement, j’ai passé un très bon moment à lire Chiens de Guerre, ce qui a été une réelle surprise, et j’attends plus que jamais de lire la suite. Je recommande donc vivement à tous ceux qui n’ont pas lu la série de la débutée pour ce tome et aux autres de lire avidement ce livre et de savourer tous ces petits détails disperser.
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