Une petite femme
1998
1½ h
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J’ai choisi de parler de ma mère comme d’une femme à part entière. J’ai écrit ce livre au rythme des battements de son coeur. Parce qu’elle est là, vivante, disponible, prête à tout entendre et à tout partager. Quand je pense à elle, je pense à nous, au drôle de couple que nous formions. Je ne l’ai jamais appelée Maman. Toujours Peggy. J’ai été son frère, son admirateur, son amoureux. Je suis devenu son fils, il était temps.
« Si Jean-Marc Roberts a toujours parlé plus ou moins de lui dans ses romans, c’est ici la première fois qu’il avance vraiment à visage découvert. Tous les personnages ou presque existent ou ont existé. Ils ont conservé leur patronyme. C’est ainsi que le lecteur croisera Bernard Pivot, Patrick Modiano et bien d’autres. Pourtant, rarement l’on a écrit roman plus romanesque. Jamais un fils n’aura parlé mieux de sa mère, en en parlant d’abord comme d’une femme. »