2014-09-08 21:20
Je dois avouer que j’étais vraiment perplexe, parce que lire « Thriller humaniste » sur la couverture ne m’a pas beaucoup avancée. Je savais que ce roman n’avait rien à voir avec ses trois derniers, mais « Thriller humaniste ? ». Bon, pas grave, lançons-nous… Le premier chapitre annonce la couleur, on ne va pas se perdre en conjectures, non, d’emblée l’histoire est posée. Deux scientifiques ont fait une découverte susceptible de révolutionner l’humanité, mais l’humanité étant ce qu’elle est, avide et peu scrupuleuse, leur découverte ne peut pas tomber entre de mauvaises mains. Des années plus tard, Valeria, Peter et Stefan sont appelés en Ecosse… Ils ne se connaissent pas, n’ont pas grand-chose en commun, si ce n’est une chapelle. L’histoire, aux reflets de fantastique, sera alors menée tambours battants. Valeria, Peter et Stefan n’auront que peu de répit dans ce récit qui fera voler en éclats toutes nos certitudes. Évidemment, l’on peut trouver certains défauts à ce roman, comme certains l’ont fait d’ailleurs. Mais ce n’est pas ce qui m’intéresse. Le récit est moins abouti que ses trois derniers, OK, mais l’on sent poindre dans ce roman ce qui me plaira tant ensuite chez Gilles Legardinier : sa profonde humanité. On y revient. Je comprends maintenant le « thriller humaniste ».
Résultat, j’ai passé un très bon moment de lecture, qui m’a tenue en haleine pendant deux jours. Et une fois l’ouvrage refermé, je partirais bien en vacances en Ecosse…