La voix du violon
2003
3½ h
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« Quand c’est pas le jour c’est pas le jour ». Voilà les termes du truculent commissaire Salvo Montalbano de Vigata, Sicile, quand Gallo, son chauffeur qui se prend pour Fangio, entre en collision avec une Twingo mal garée. L’accident va entraîner indirectement une macabre découverte : le corps nu de Michela Licalzi, une jeune femme assassinée dans une villa à la limite de la zone officielle du commissaire. Montalbano va devoir mener une enquête complexe, affronter l’hostilité des institutions et les théories d’un collègue plutôt concurrent, tout en devant répondre à la question du mariage à sa compagne Livia, et en étant fort ému par une belle amie de la victime... Comme d’habitude, il prendra quelques libertés avec la légalité pour faire apparaître la vérité.
Foisonnant, drôle, génial. L’immense succès d’Andrea Camilleri, véritable phénomène éditorial, est amplement mérité. On voudrait ne plus quitter la Sicile et cette petite ville imaginaire qui sert de décor tantôt contemporain (comme ici), tantôt historique comme dans La Saison de la chasse ou La Concession du téléphone. Le flegme, l’humanité et l’humour de Montalbano fonctionnent à merveille. Le commissaire est devenu un véritable ami pour les lecteurs depuis La Forme de l’eau. Rendons encore hommage aux traducteurs (ici Serge Quadruppani et Maruzza Loria) qui savent si bien rendre la chaleur et la musique de cette langue parfumée, mélange d’Italien, de Sicilien et de dialectes régionaux.