2013-06-13 11:26
En ouvrant ce roman, je m’attendais à rencontrer un flic qui carbure aux anxiolytiques et se nourrit de riz blanc : un commissaire à la mode Grangé. Et bien pas du tout. Le commissaire nouveau s’est rangé, a même une famille et des enfants. Bien sûr, il a connu un épisode dépressif, mais s’en est sorti (enfin, ça, c’est pour le boulot, hein...) Il reste cependant fasciné par le mal qu’il traque sans relâche, utilisant des méthodes peu orthodoxes et se fichant de sa hiérarchie. Le rythme reste donc soutenu. Et puis l’auteur n’oublie pas ce qui a fait son succès : il nous fait voyager. Cette fois-ci, direction le Japon et ses rites ancestraux, ses codes d’honneur et ses combats de samouraïs. Et l’auteur nous parle du Japon moderne, pétri de rites et de règles, dont les habitants eux-mêmes peinent à s’extraire. Mais peut-on s’extraire de ce qui fait notre ADN ? Un Japon qui fascine cependant les occidentaux qui n’en comprendront jamais vraiment tous les codes. J’ai aimé, une fois de plus, me laissé embarquer par l’histoire si bien contée - malgré les crimes sanglants. Et, comme à chaque fois, j’en redemande. L’image que je retiendrai : Celle du Kaïken, cadeau d’Olivier à sa femme qui n’en veut pas et le laisse dans sa table de chevet, arme fatale pourtant.
Alex-Mot-à-Mots
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