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L'enfant de Noé de Eric-Emmanuel Schmitt
Date origine :
2004
Editeur :
ISBN :
9782702895757

L'enfant de Noé

2004
1½ h
D'après votre vitesse de lecture (15 000 mots à l'heure), il devrait vous falloir environ 1½ h pour lire ce livre.

Temps restant en fonction de l'avancement :

38 %
1 h
 
 
Un enfant de sept ans est arraché à ses parents pour pouvoir survivre.
1942. Les rafles commencent. André, parce qu’il est juif, se trouve confié à des inconnus qui l’obligent à travestir la vérité. Virtuose du mensonge comme tous les enfants cachés, il apprend à taire son nom, son histoire, ses sentiments.
Dissimulé dans un pensionnat catholique, il va grandir auprès d’un prêtre, le père Pons, un homme simple qui est cependant habité par la folie des justes. Sous son église, dans la crypte, le père Pons a aménagé une synagogue secrète. La nuit, il y étudie la Torah, la Kabbale, les textes des rabbins et il y collectionne les objets de culte. Dans un univers en apparence chrétien, il s’attache à faire survivre la culture juive pour la transmettre à ces enfants sauvés afin qu’ils ne perdent pas leur identité. Tel Noé pendant le déluge, il a décidé de sauver l’humanité. Malgré elle. Contre elle. Qu’adviendra-t-il d’André et de tous ces enfants de Noé pendant la guerre ? Et surtout que deviendront-ils, une fois la paix revenue, avec cette double identité : juifs et chrétiens ?

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Les commentaires :

 
Agréable mais superficiel. Voici un sujet grave qui aurait mérité un peu plus de pages (ici on frise la taille d’une nouvelle). Comme souvent avec l’auteur, l’idée générale est bonne et originale, les questions posées sont profondes... mais les pages manquent pour y répondre vraiment.
Dernier lu : (aucun)
Objectif 2012: 100 (0% atteint)
 
Nous sommes en pleine guerre, et les villes et villages commencent à sentir l’effet de la guerre. La famille de Joseph, petit garçon d’à peine quelques années, n’a d’autre choix que de le laisser à la charge d’une de leur proche, qui elle-même finira par le confier au père Pons. Joseph est juif, comme vous vous en doutez. Mais que lui arrivera-t-il alors ?  Petit résumé rapide car le livre n’est pas grand, et je ne peux pas vous en dire plus, histoire de ne rien vous gâcher si jamais vous décidez de le lire à votre tour. Comme certains le savent je ne suis en rien friande des fonds de guerres, ni des fonds religieux. Et pourtant, ici, c’est exactement de ce dont on parle. Et malgré ma petite appréhension concernant ces thèmes que je n’apprécie pas, j’ai adoré ce livre.  C’est avec plaisir que j’ai retrouvé et surtout redécouvert la plume d’Eric-Emmanuel Schmitt, qui choisit bien ses mots, qui ne tourne pas autour du pot pendant des heures. Résultat, la plume de l’auteur m’a emportée, et les pages se sont tournées à une vitesse effroyable. Le seul bémol concernant ce roman, c’est simplement qu’il soit trop court. En seulement quelques heures, je l’avais bouclé, c’est pour vous dire. L’histoire est incroyablement touchante, malgré le fond qui ne me plaisait pas de prime abord. On remarque un beau message d’espoir, de solidarité, d’union. Mais surtout une prise de risque incroyable pour sauver les juifs, et leur empêcher de connaître un triste sort. Certaines personnes se sont vraiment sacrifiées elles-mêmes pour pouvoir les aider, et j’ai vraiment pris conscience de la chose dans ce roman. J’en ai lu d’autres à ce sujet, mais celui-ci m’a tourneboulée, et m’a particulièrement touchée.  Les personnages sont vraiment attachants, à commencer par Joseph, petit garçon au début du roman, et où l’on retrouve l’une de ses nombreuses réflexions et réparties d’enfant. C’est un petit garçon drôle, qui m’a fait sourire plus d’une fois. Avec un tel début, comment ne pas se prendre d’affection pour ce petit bonhomme ? Son histoire est très émouvante aussi, et c’est donc sans difficulté que le lecteur s’attache au petit garçon. Quant au père Pons, cet homme de foi, possède une bonté de cœur énorme, et face à ses agissements, ses engagements, on ne peut que l’admirer. D’autres personnages secondaires comme Rudy par exemple, un autre garçon que le père Pons cache dans le foyer, est tout aussi sympathique. Mais finalement, le personnage qui m’a le plus surpris était sans conteste Mademoiselle Marcelle, dite Sacrebleue, qui s’occupe de créer une nouvelle identité à tous les enfants juifs que le Père Pons déniche, et qui sous ses airs de personne froide est touchante de part ses sacrifices, son aide.  Outre le côté religieux christianisme/judaïsme, et le fond de guerre, j’ai donc beaucoup apprécié ce roman, que j’ai littéralement dévoré, et qui m’a beaucoup touchée de par son message. En somme :
Un petit livre à découvrir, sans nul doute.
Cela faisait quelques années que ce roman se trouvait dans ma PAL. Entre deux romans plus gros, je décidais de l’en sortir. Ces personnages m’ont accompagnés le temps d’une après-midi, mais sans réellement me toucher. Sans doute parce que j’ai déjà lu d’autres romans sur le même sujet, ayant la même toile de fond. Et les visées de l’auteur ne m’ont pas plus marquées. L’image que je retiendrai : Celle des collections du père Pons, que continuera Joseph.
Alex-Mot-à-Mots
http://alexmotamots.wordpress.com
 
En lisant les premières lignes de ce court roman, j’ai su que je ne m’étais pas trompée en le tirant de l’étagère où il sommeillait dans son attente patiente. « Lorsque j’avais dix ans, je faisais partie d’un groupe d’enfants que, tous les dimanches, on mettait aux enchères. » S’en était fait de moi, interpelée, curieuse, saisie, j’étais prisonnière de ces mots, et il m’allait être très difficile d’interrompre ma lecture. Ce que je n’ai pas réussi à faire d’ailleurs. Voilà la magie d’Eric-Emmanuel Schmitt. Ecrire de belles histoires, même si le sujet est délicat. Et quel sujet plus délicat que celui de la Shoah ? Comme a son habitude, il y a peu de personnages dans L’enfant de Noé - Joseph, ses parents, le père Pons, Rudy, Mademoiselle Marcelle-Sacrebleu -, mais tous m’ont touchée, avec une nette préférence pour le père Pons - ce « Juste » admirable - et ses collections, cruel reflet de ce que l’Homme est capable, et qui ne peuvent que nous laisser un goût amer dans la bouche. La plume de l’auteur, toujours juste et sans fioritures, m’a amenée, petit à petit, au fil des mots, à plonger dans des interrogations, philosophiques, parfois mystiques, sur l’Homme et ses actes. Car c’est là où réside la force d’Eric-Emmanuel Schmitt : tout semble facile, tout semble fluide, il n’y a qu’à suivre les petits cailloux qu’il a semés sur le chemin. L’on a reproché à ce roman de trop survoler cette période, mais ladite période n’est qu’un prétexte pour se pencher sur l’humain et ses convictions les plus profondes. Judaïsme, catholicisme, foi, humanité, amour, autant de sujets qui sont abordés, sans pour autant être un requiem, une ode à la foi quelle quelle soit. Non, c’est avant tout une ode à la générosité, à l’amour, au sacrifice pour les autres, Et les larmes ont coulé, parce que, devant la tendresse de ces mots, il ne pouvait en être autrement.
 
Récit plein de bon sens, simple mais beau, porteur d’espoir que l’être humain saura un jour dépasser les conflits idéologiques, mais peut-être un peu naïf face à l’incapacité de l’être humain de ne plus se battre parce que la religion est différente, incapable de partager la terre, voire le même air.
On essaie, mais on est souvent impuissant car la tolérance ne va pas toujours dans les deux sens. Et bien que le récit se concentre sur la période nazie et la traque des Juifs, le message s’applique parfaitement à toute forme d’exclusion : “raciale”, religieuse, géopolitique, sociale. Nous sommes tous faits de chair et de sang. Attaquer un autre être humain, c’est s’attaquer soi-même.
Le livre de Schmitt est un très bon exemple de lecture pour les jeunes qui souvent sont embourbés malgré eux dans les conflits de leurs parents. Un exemple de “vivre ensemble”, de solidarité, pour essayer de leur faire voir que nous sommes tous des êtres humains dans cette société où le communautarisme ne va pourtant pas en s’arrêtant...
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