London prisoner
2012
3 h
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Quand j’ai dit à mes amis (français) que je m’installais à Londres, ils ont été unanimes : Londres ? Cool ! Comparé au swinging London, Paris, c’était la belle endormie. Alors je me suis engouffré dans le boyau obscur du tunnel sous la Manche en me disant, pour me donner du courage, que j’allais faire connaissance avec « Ze » Paul McCartney.
Seulement voilà : mon anglais était approximatif, et j’étais persuadé que David Beckham était un joueur de tennis. Comment dire ? Mon intégration s’en est trouvée contrariée. Et puis il y avait autre chose. Non, pas la nostalgie. Mais des fantômes. Surgis d’une enfance passée sous le soleil de plomb du Languedoc. On ne se débarrasse de rien en s’éloignant. Ce serait même plutôt le contraire. Sous la pluie, dans la ville la plus in du monde, je redevenais méditerranéen.
Prouvant aux Anglais qu’ils n’ont pas le monopole du sens de l’humour, Régis Franc affronte avec vaillance les prix prohibitifs de l’immobilier londonien, les plombiers de Pimlico, les femmes de traders qui roulent en Porsche, et le destin qui s’acharne à ne jamais lui faire rencontrer Paul McCartney. Tout ça pour se retrouver face à lui-même...