2014-01-31 14:41
Sous l’influence d’une amie, j’ai décidé de lire La Première leçon du sorcier et, même si je n’ai été autant charmée qu’elle, le livre m’a beaucoup plue. L’univers est formidablement bien installée, Terry Goodkind a un talent épatant pour établir son monde avec des descriptions précises à des instants très bien choisis. Cet effet permet de comprendre dans les moindres détails toutes ces créatures et rouages de son scénario sans pour autant peser sur l’histoire en général qu’on prend plaisir à lire en toute circonstance. Un grand talent d’écriture donc que je ne peux que souligner. Les personnages sont fabuleux, Kahlan est torturée, rongée par sa nature mais elle arrive à aller au-delà de tout cela pour le bien du monde. Personnage peut-être un peu trop mélodramatique parfois, je trouve. Richard est le héros complètement anti-héros. Il trouve que le métier de Sourcier ça craint et ne s’en cache absolument pas. Il n’a rien demandé à personne et n’aspire qu’à retourner chez lui malgré cela, il s’investit dans sa mission avec toute sa foi mais aussi toute sa peur incommensurable qui le ronge. Zedd est un malicieux vieillard sympathique qui nous fait sourire tout du long de l’oeuvre.
Niveau scénario à proprement parlé, j’ai trouvé Richard, malgré son caractère anti-héros que j’ai souligné, un peu trop intouchable pendant une trop grosse partie du roman. Heureusement, les deux cents dernières pages sont les plus fabuleuses du livre. Le scénario est toutefois bien ficelé dans son ensemble, si on ne regarde pas de plus près ce qui entoure les personnages, il y a des rebondissements, des surprises, des moments calmes en alternance avec de l’action. Bref, même si je n’ai pas été transporté comme mon amie, La première leçon du Sorcier, une leçon que j’ai soigneusement retenu d’ailleurs, est un livre que je recommande à tous lecteurs avides de magie.