2013-04-17 09:47
Pfffff, que dire de nouveau ? On sait (enfin) clairement qu’Aslan est le même Dieu que chez nous (car il faut bien avouer qu’à certains moments la chose était peu claire). La découverte de l’inconnu à travers un long voyage est une très bonne accroche, laisse espérer des rebondissements au caractère dangereux, mystique et surprenant. Sauf qu’encore une fois, la dynamique créée par le sujet tombe à l’eau (c’est le cas de le dire) à cause de la puérilité du texte. Les rebondissements sont minimes, rien n’est exaltant, aucun suspense à l’horizon, bref, le soufflet retombe aussi vite qu’il est monté. Alors appeler ça une “odyssée”, c’est tromper le lecteur qui croit à juste titre tomber sur un récit aussi palpitant que celui d’Homère. Avec Lewis, la Terre n’est ni ronde, ni voluptueusement montagneuse, ni creusée par des cicatrices ou aussi colorée que le patchwork de toute une vie. Avec Lewis, il faut bien avouer que le monde est relativement plat et que Christophe Colomb et Cie... n’existent pas.
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