La bataille du labyrinthe

Percy a bientôt 15 ans, on approche du moment de la prophétie. Nos personnages se retrouvent une nouvelle fois confrontés au danger, mais comme on voit poindre le dénouement, il se passe encore plus de choses que dans les tomes précédents. Plus de figures mythologiques, plus de méchants, plus de menaces... Le plus intéressant dans cet opus, c’est le développement du personnage de Nico, fils d’Hadès, qui malgré son jeune âge est en fait une version plus dark de Percy. Un peu comme dans Harry Potter d’ailleurs, où la prophétie pourrait aussi bien concerner Harry que Neville, Nico est potentiellement celui dont la prophétie parle. Sauf qu’ici, Riordan semble lui concocter un rôle bien plus important, qu’on suppute soit du côté de Percy, soit se retournant contre ce dernier. Je trouve l’association intéressante.
Le gros hic de cet opus, c’est la résolution de la recherche du dieu Pan, qui tombe comme un cheveu sur la soupe et mutile bien profondément tout ce qu’on s’est farci sur le sujet avec Grover depuis le début.
En somme, on retrouve les écueils habituels du genre, avec des gosses qui agissent comme de supers adultes, mais ces écueils SONT le genre, donc...
La bataille finale du tome, elle, est la plus violente jusqu’à présent (niveau pré-ados quand même, faut pas pousser), avec pour la première fois deux “armées” entières qui se battent l’une contre l’autre et pas seulement un groupe de quatre ados contre un ou deux méchants. Bataille qu’on imagine en outre bien prendre forme à l’écran (médium qui lui siérait mieux).
Bref, les choses se mettent en place pour le virage final. Y a plus qu’à !