Voici une courte tranche de vie que je vous recommande lors d’un voyage en train ou d’une après-midi au parc. L’histoire de Jocelyne, la quarantaine bien sonnée, qui sans s’y attendre le moins du monde touche le jackpot à l’Euromillions.
Dix huit millions d’euros. Le gros lot. Celui qui peut exaucer tous ses rêves, combler toutes ses envies, ruiner toute sa vie.
De cela, Jocelyne est tout à fait consciente, et plus les jours passent, plus elle tarde à encaisser son chèque, secrètement camouflé dans une semelle de chaussure au fond d’un placard. A son entourage, elle ne dit rien, ayant trop peur de briser leur quotidien paisible.
Le bonheur peut-il s’acheter avec tous ces millions? Et si Jocelyne, auprès de son Jocelyn, dans sa mercerie de plus en plus fréquentée, avec son blog de plus en plus sollicité, ses deux amies jumelles un brin allumées, l’avait déjà trouvé?
Au fil de ses réflexions, Jocelyne va découvrir ce que coûtent réellement 18 millions d’euros...
J’ai beaucoup aimé ce petit livre, qui grâce à son auteur et à sa plume légère se lit à la vitesse du son. Il parle d’amour, de routine, d’amitié, de doutes, de rêves envolés. Certes, à la suite de cette lecture vous ne courrez probablement pas au bar tabac valider votre bulletin d’euromillions, mais lisez-le, il vous fera du bien.
On passe une vie à remplir une maison, et quand elle est pleine, on casse les choses pour pouvoir les remplacer, pour avoir quelque chose à faire le lendemain. On va même jusqu’à casser son propre couple pour se projeter dans une autre histoire, un autre futur, une autre maison à remplir.