2013-09-17 11:04
Ce matin, je me suis levée avec la pensée que j’allais terminer Un monde sans fin un peu comme si je m’apprêtais à voir le dernier épisode d’une bonne série. Que va-t-il se passer ? Comment l’histoire va-t-elle se terminer ? La justice aura-t-elle voix au chapitre ?
Car oui, ces 1300 et quelques pages constituent bien une saga, aussi puissante et addictive qu’un long-running show qui s’achève au bout de dix saisons. Car il faut bien que l’histoire s’arrête au bout d’un moment. Et ça, ça laisse toujours un certain vide, même si on est content de connaître le dénouement.
Malgré des longueurs sur la fin, on ne se lasse pas de savoir ce qu’il advient des nouveaux personnages de Follett, auxquel on s’attache presque aussi facilement qu’à ceux des Piliers de la Terre. L’auteur nous gratifie une nouvelle fois de son talent sans commune mesure, prenant son temps pour distiller intrigues, mystères et destins, pour détailler le fond de son histoire, les tenants de chaque relation, de chaque évènement. Et d’être toujours aussi cruel envers certains personnages, sur lesquels il fait s’abattre un sort encore plus atroce que dans le précédent opus.
Comment revenir sur chaque passage de ce pavé de presque 1 kilo ? Comment vous décrire réellement le fond du pourquoi du comment qui vous expliquerait qu’il ne faut pas le laisser sur l’étal du libraire sous prétexte qu’il fait peur avec ses 1300 pages ?? A défaut de vous faire un résumé complet de ce qui justifie sa lecture, je vais tout simplement tenter de vous transmettre mon appréciation générale par un conseil anti a priori.
Posez-vous simplement les bonnes questions : si vous recherchez de l’action, de l’amour, de l’historique, du dégoût, de l’envie, du mystère, un style parfait, une langue à la fois fluide et prosée, une histoire d’amour impossible, des personnages hauts en couleurs et des retours de situations toujours plus horribles les uns que les autres, alors il ne faut pas avoir peur. Ouvrez ce livre, que dis-je ? cette saga moyenâgeuse inimitable et surtout inimitée et profitez. Le seul regret que vous pourriez en tirer, c’est de ne pas voir Follett écrire un jour une intrigue sous le règne d’Henri VIII, encore deux siècles plus tard.
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