| Date france : |
2019.09.6 |
| Editeur : |
L'incivilité des fantômes
2019
6½ h
D'après votre vitesse de lecture (15 000 mots à l'heure), il devrait vous falloir environ 6½ h pour lire ce livre.
Temps restant en fonction de l'avancement :
| 7 % | 23 % | 38 % | 54 % | 69 % | 85 % |
| 6 h | 5 h | 4 h | 3 h | 2 h | 1 h |
Aster est une jeune femme que son caractère bien trempé expose à l’hostilité des autres. Son monde est dur et cruel. Pourtant, elle se bat, existe, et aide autant qu’elle le peut, avec son intelligence peu commune, ceux et celles qu’elle peut aider. Mais un jour, un type la prend en grippe. Et Aster comprend qu’elle ne peut plus raser les murs, et qu’il lui faut se tenir grande. Sa rébellion est d’autant plus spectaculaire qu’elle est noire, dans un vaisseau spatial qui emmène les derniers survivants de l’humanité vers un éventuel Eden, un vaisseau où les riches blancs ont réduit en esclavage les personnes de couleur.
Un premier roman qui prend pour prétexte la science-fiction pour inventer un microcosme de l’Amérique, et de tous les maux qui la hantent, tels des fantômes. Rivers Solomon est une personne transgenre, née aux Etats-Unis, qui vit désormais en Grande-Bretagne. L’incivilité des fantômes est son premier roman.
Un premier roman qui prend pour prétexte la science-fiction pour inventer un microcosme de l’Amérique, et de tous les maux qui la hantent, tels des fantômes. Rivers Solomon est une personne transgenre, née aux Etats-Unis, qui vit désormais en Grande-Bretagne. L’incivilité des fantômes est son premier roman.
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Les commentaires :
JeLis
2020-01-05 20:49
Bien que ce livre soit classé en science-fiction et qu’il se déroule à bord d’un vaisseau spatial, ce n’est pas réellement de la science-fiction. Celle-ci sert plus de cadre pour que les personnages puissent exprimer leur potentiel. Ce sont eux, et leurs interactions, qui représentent le cœur du livre. Le contexte en lui même est assez banal : un vaisseau rempli de colons quitte une Terre à l’agonie pour essayer de trouver une nouvelle Terre... mais les siècles faisant leur habituel travail de sape, les savoirs se perdent, l’obscurantisme apparaît... et la population se retrouvent dans un âge sombre, endoctriné par de fausses croyances profitant à l’ordre établie et exploitant la population. Bref du très classique. Je vous rassure, l’intérêt du livre n’est pas dans cette intrigue vue et revue, mais dans les interactions entre un petit groupes de personnages hauts en couleurs. Le vaisseau ne sert qu’à créer le contexte propice à ce huis-clos.
Nous aurons quand même droit à une petite leçon de physique relativiste, mais cela restera anecdotique. L’ensemble, porté par une écriture précise, voir imagée le cas échéant, est très agréable à lire. Les personnages prennent vie naturellement dans ce petit monde découpé en tranche par Rivers Solomon. L’auteur a effectivement bien travaillé son univers, il va même jusqu’à nous donner des leçons des langages parlés dans certaines parties du vaisseau. Le personnage principal, à la fois héros et anti-héros, se voit confier par l’auteur la lourde tache de quitter les rails de cet obscurantisme et de renverser l’ordre des choses. Y arrivera-t-elle ? A lire... Le changement de narrateur dans la quatrième et dernière partie est surprenant et enrichi le livre. L’auteur nous sort également de nos rails. Nous devons quitter notre personnage principal. Un autre personnage, déjà connu, sort de l’ombre et prends la parole. Va-t-elle déclencher le dénouement... J’ai bien aimé cette histoire qui n’utilise la science-fiction que comme décors et qui se base en grande partie sur la profondeur et l’interaction de ses personnages.
Qu’est-ce que l’identité d’une personne, sinon un complexe ensemble de mimétismes ?
Nous aurons quand même droit à une petite leçon de physique relativiste, mais cela restera anecdotique. L’ensemble, porté par une écriture précise, voir imagée le cas échéant, est très agréable à lire. Les personnages prennent vie naturellement dans ce petit monde découpé en tranche par Rivers Solomon. L’auteur a effectivement bien travaillé son univers, il va même jusqu’à nous donner des leçons des langages parlés dans certaines parties du vaisseau. Le personnage principal, à la fois héros et anti-héros, se voit confier par l’auteur la lourde tache de quitter les rails de cet obscurantisme et de renverser l’ordre des choses. Y arrivera-t-elle ? A lire... Le changement de narrateur dans la quatrième et dernière partie est surprenant et enrichi le livre. L’auteur nous sort également de nos rails. Nous devons quitter notre personnage principal. Un autre personnage, déjà connu, sort de l’ombre et prends la parole. Va-t-elle déclencher le dénouement... J’ai bien aimé cette histoire qui n’utilise la science-fiction que comme décors et qui se base en grande partie sur la profondeur et l’interaction de ses personnages.
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