La flamme ne s'éteindra pas
2001
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11 novembre 1940 : Geneviève Villars et Bertrand Renaud de Thorenc, qui ont refusé l’“ombre et la nuit” de la défaite échappent aux arrestations qui suivent la première manifestation de résistance à Paris. Ils vont être de ceux qui combattent l’occupant et grâce auxquels “la flamme ne s’éteindra pas”. Dans ce deuxième volume des Patriotes, nous les suivons de cet automne 40 à la fin de l’été 42.
Geneviève crée un réseau de résistance au musée de l’Homme. Thorenc, grâce à ses amitiés d’avant-guerre, côtoie les milieux de l’Occupation : officiers, artistes, hommes d’affaires, policiers ou truands qui profitent des circonstances pour satisfaire leurs désirs de gloire, de pouvoir ou d’argent. La situation permet tous les héroïsmes et toutes les lâchetés. Elle donne à l’amour une dimension tragique. Thorenc s’éprend d’une jeune femme, Myriam Goldberg qu’il sauve de la déportation. Il connaît les geôles de la police et de la Gestapo. De mois en mois, il s’engage davantage dans l’action. Les jours de tension et d’angoisse côtoient les jours d’espoir car Russes et Américains entrent bientôt dans la guerre, et l’Allemagne nazie n’est plus sûre de vaincre. Mais le danger se fait aussi plus grand, il faut survivre, craindre les rafles, les dénonciations, remettre son sort entre les mains d’un inconnu, être à la merci d’une petite lâcheté ou d’une grande trahison. Et tombent les premiers otages, les premiers patriotes.