Insoupçonnable
2006
1½ h
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« Faut-il priver le lecteur du bonheur de découvrir, détail après détail, le fin mot – s’il existe vraiment – de cette machination à double fond, comme les valises en apparence insoupçonnables et dissimulatrices d’inquiétants secrets ? Certainement pas. Et, pourtant, tout révéler d’emblée n’aurait pas une importance capitale, car on n’est pas, avec Insoupçonnable, dans l’une de ces intrigues policières où connaître à l’avance certaines clés, voire le dénouement, gâche le plaisir.
Comme dans ses trois autres romans, Tanguy Viel, qui sait construire un suspense et ne s’en prive pas, s’intéresse plus profondément à autre chose qu’à ce schéma narratif. Aux atmosphères, qu’il sait remarquablement créer, aux lieux – la mer est souvent présente, est-ce parce qu’il est né à Brest ? –, aux objets, aux comportements effrayants, inimaginables, que peuvent avoir des gens au premier abord anodins, à leurs manies, à leurs secrets de famille, à leurs désirs inavouables.
Un mariage chic au bord de la mer : joli début. Ne pas s’y fier. Le narrateur, Sam, vient d’être témoin au mariage de sa sœur, Lise, avec un homme riche qui a 50 ans – le double de son âge. Henri Delamare, le marié, veuf depuis quelque temps, possède une fortune familiale, qu’il a su faire fructifier. Il est commissaire-priseur.
Lise travaillait dans un bar de nuit fréquenté, en toute discrétion, par des messieurs très bien. Elle refusait de faire l’amour, contrairement à d’autres. C’est toutefois avec elle seulement qu’Henri voulait passer ses soirées. Et, un beau jour, il l’a demandée en mariage. Pourquoi a-t-elle accepté, alors qu’elle vivait avec un homme ? C’est toute une partie de l’histoire.