L’auteur rebondit sur la personnalité et l’activité réelle de Al Gore, ex vice président américain, pour lutter contre la disparition des espèces. Ce dernier a trouvé une possibilité pour réduire l’accélération des extinctions et il recrute une équipe pour la mettre en oeuvre.
J’ai trouvé le thème, la narration et le rythme très prenant. Le passage d’un narrateur impersonnel à un “Je” après le premier quart du livre contribue également à cet intérêt. L’auteur intercale également ses flashbacks de manière suffisamment clair pour ne pas perdre le lecteur.
Par contre je n’ai pas compris l’intérêt de confronter ce projet écologique avec une communauté nazi. Certes, cela pouvait contribuer à motiver certains des intervenants, mais ça me semble un peu faible pour un thème qui va occuper une place très importante dans le livre.
De même j’ai regretté la gestion de certains détails plus ou moins importants :
- une partie du chapitre 3 est racontée deux fois.
- la préservation des espèces est axée sur les gros animaux alors qu’il me semble que ce sont les tout petits qui disparaissent le plus et qui sont les plus critiques dans les chaînes écologiques
- la répartition des troupes, équipes et matériels, dans les gros porteurs lors de leur vol à vide
- le déplacement à la main des troupes sur les maquettes d’opérations dans le QG
- la relative facilité de la prise en contrôle de l’aéroport ainsi que du vol des animaux
- les procédures mises en place pour la surveillance de la nouvelle réserve
- la découverte, à l’atterrissage au Paraguay, de missions parallèles de “capture” dans d’autres pays dont nous ne savions rien
- la dynamique du couple Kuz/Kerk
Bref, si j’ai bien aimé l’écriture et l’idée de départ, son traitement par la suite m’a laissé perplexe par moment et je n’ai pas compris l’intérêt d’ajouter, avec la communauté nazie, une deuxième thématique dans ce livre.
Dans ses yeux, on voyait toute la fureur du Cap Horn.