Avec
Le manteau de Frejya, Adeline Neetesonne nous propose plus qu’une romance sur les vikings. Quand les dieux scandinaves s’immiscent dans les relations entre un homme et une femme, l’histoire d’amour a peu de chance de se dérouler sans heurt, par contre elle a de grande chance d’en être particulièrement intéressante. C’est bien le cas ici où cette intrigue, rehaussée par une écriture prenante, est difficile à lâcher avant la fin. Heureusement qu’il s’agit d’un premier tome, nous aurons ainsi le plaisir de pouvoir retrouver ces personnages attachants.
Bien évidemment, je ne vais pas vous raconter l’histoire, juste vous faire rêver... Dans une ambiance viking, nous avons forcément des personnages puissants... des dieux qui jouent avec leurs pions, des artefacts magiques, des gentils, des méchants. Le tout raconté sur un tel rythme que je n’ai pas vu passer ce premier tome. La diversité des points de vues de narration permet aussi à Adeline Neetesonne d’équilibrer son récit sans perdre ou mettre en porte à faux ses lecteurs. Ce n’est pas un policier ou un thriller dont les lecteurs ont une vision parcellaire de l’intrigue. Ici les lecteurs suivent l’ensemble de l’intrigue dont l’intérêt réside plus dans la profondeur des personnages.
L’auteur montre également une petite préférence pour l’univers viking de cette époque par rapport à son pendant catholique. Elle marque malgré tout une distinction entre la foi aveugle et la compassion.
Que dire sur la fin... rien ?
Si ! Elle est surprenante, pas du tout celle à laquelle je m’attendais en tout cas ! Sacré Thor ! On peut toujours compter sur lui pour une fin fracassante !
Bref, une lecture que j’ai beaucoup aimé, qui m’a laissé un petit goût de trop peu, et dont maintenant je vais devoir attendre la suite !