2017-04-09 14:35
Comme je l’espérais, dans ce deuxième tome des Trois Âges nous retrouvons tous les protagonistes du premier tome deux ans plus tard. Ce nouveau tome se déroule sur plus de dix ans et va les mettre face au redressement de l’Allemagne, à la montée en puissance d’Hitler et à la vie pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Dans la lignée du premier tome, les événements auxquels ils doivent faire face ne semblent pas les affecter outre mesure. Ils donnent toujours l’impression d’un certain détachement. Je ne vais pas vous faire une liste de tout ces événements, ce n’aurait aucun intérêt et vous gâcherais votre lecture si vous voulez le lire. Mais vous ne serez pas déçu. L’auteur a bien su tirer profit de cette époque riche en événements. Il nous en faire revivre un certain nombre et en profite pour ouvrir l’horizon géographique du premier tome. Si Nice tient toujours une place importante, d’autres lieux viennent enrichir ce paysage torturé par la guerre. De nouveaux personnages apparaissent également dans l’entourage de ceux que nous connaissions, et s’ils sont intéressant, j’aurais aimé un peu plus de profondeur pour certains d’entre eux. Comment ne pas non plus trouver sympathique ceux qui veulent assassiner Hitler. Malheureusement pour eux, nous sommes ici dans un roman historique et non pas dans une uchronie, et comme chacun le sait, les tentatives d’assassinat n’ont malheureusement jamais réussies. Au niveau des petites déceptions, j’ai retrouvé les mêmes que dans le premier tome : un manque de naturel dans certains dialogues et quelques anachronismes (dont la RATP qui ne sera créée que de nombreuses années plus tard). J’ai trouvé dommage que la Ligue créé au début du livre ne fasse plus parler d’elle par la suite. Enfin, j’aurais préféré un épilogue un peu plus complet, car si nous avons des informations sur le futur de presque tous nos personnages... nous somme dans l’incertitude pour les grands parents de notre couple vedette. Nous avons abandonné l’insouciance des Années Folles pour basculer dans la montée du nazisme et dans la guerre. L’auteur retrace l’incrédulité première de la population vers cette perspective ainsi que sur l’une ce ces causes, le fameux traité de Versailles. J’ai trouvé qu’il rendait assez bien l’ambiance probable de cette période malgré le phrasé un peu trop recherché de certains dialogues. L’épilogue couvre une période de temps non négligeable, beaucoup plus que les deux ans écoulés entre les deux premiers tomes. Je m’interroge donc, va-t-on retrouver nos personnages principaux dans le troisième Âge ? et quand ? Curieux par nature, cela me donne autant de motifs supplémentaires pour vouloir découvrir ce dernier tome et compléter cette trilogie.