Les fleurs d'acier
2012
12 h
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Jeudi 13 avril 1346. En fin de matinée, Ogier d’Argouges et ses compagnons contournent le champ clos de Chauvigny où des joutes vont rassembler, le dimanche suivant, les meilleurs chevaliers du Poitou et quelques personnages fameux du royaume. Ceux qui sortiront indemnes de ces épreuves s’affronteront, le lendemain, dans un tournoi. Ce n’est pas de gaieté de coeur que le jeune chevalier normand a quitté Gratot, le château familial. Il pressent qu’après des années de combats incertains, le sort de son pays, marqué par une succession de fatalités, va basculer dans la honte : les armées d’Edouard III, s’apprêtent à envahir la France. La date et le lieu du débarquement doivent être décidés à Chauvigny où se réuniront secrètement les émissaires du roi d’Angleterre et des nobles français traîtres à la Couronne. Ogier n’a qu’un désir et une volonté : découvrir le lieu de rencontre des conjurés, faire échec à leurs décisions et confondre Richard de Blainville, le favori du roi Philippe VI, l’homme qui a injustement dégradé son père et diffamé les Lions de ses armes. Les preuves de sa trahison en main, il pourra, tout en sauvant l’honneur menacé de son suzerain, assouvir enfin sa vengeance. Trois personnes accompagnent Ogier : Thierry, son écuyer, Raymond, un sergent, et Adelis, une ancienne ribaude dont il a restauré la dignité. Lors de la traversée d’une forêt, les quatre amis délivrent une jouvencelle, Isabelle, captive d’une bande de Bretons. Cependant, celle dont s’éprendra le fougueux redresseur de torts, c’est Blandine, une pucelle qui, bientôt, toute prôche d’Isabelle, reine de la fête d’armes, n’aura d’yeux que pour lui. Ogier est impatient de coiffer son heaume sommé d’un poing vermeil, symbole de sa fermeté d’âme. Il attend comme une bénédiction l’instant où il empoignera les lances de joutes dont le " rochet " terminal ressemble à une fleur d’acier. Il lui faut bouter hors des arçons non seulement les vaniteux qui l’ont offensé, mais également un certain Bertrand Guesclin qui, pour une fois, dans un ouvrage dont on ne peut nier les qualités et l’érudition, apparaît sous son aspect véritable.