2014-01-31 01:34
J’espérais, à la fin de L’invasion des Ténèbres, un renouveau suite au départ de Drizzt et Catti-Brie qui gommerait ce tome décevant et mauvais mais malheureusement Une Aube nouvelle est encore plus mauvais. L’histoire… est un néant total ! Ce livre n’est que du réchauffé. On sent le roman de transition pour les trois derniers tomes de la saga. Cependant, j’attendais une nouveauté qui ouvrirait des voies multiples à Lame furtive, mais l’auteur a choisi de faire cette transition en retournant sur Errtu le démon balor qu’a banni Drizzt bien des tomes avant. Bon cela ne me plaisait pas déjà quand l’idée était esquissé dans le tome précédent mais pourquoi pas. Mais revenir sur Creshinibon c’était la goutte de trop. L’auteur avait enfin réussi à se détacher d’Artémis Entreri qui devenait omniprésent mais malheureusement ce n’est que pour régresser en revenant finalement au tome 4, L’Eclat de cristal. Le style d’écriture est lassant, peut-être est-ce dû au changement au changement de traducteur même si je suis sceptique au vu des traductions fidèles que donne Milady, mais les mêmes termes reviennent en permanence. Par exemple le verbe hululer est sans cesse utiliser. Harkle Harpell hulule, les balors hululent, Errtu hulule, les esclaves de Creshinibon hululent, à croire que plus personne ne sait crier, hurler, s’exclamer ou autre verbes variés. Il en est de même par exemple pour Guenwhyvar qui, apparemment, ne sait pas griffer, déchiqueter, arracher ou mordre, que nenni, elle laboure, notre chère panthère ! Bref, j’en passe, l’idée est là, des formules deviennent répétitives. Les personnages, et bien ma foi, il n’y a pas grand-chose à en dire puisque ce sont les mêmes, je ne peux même pas faire un point sur les méchants puisque c’est du déjà vu. Bon, j’ai quand même pris plaisir à retrouver Deudermont et ses aventures maritimes ainsi que son magicien Robillard et surtout Harkle Harpell. Les réactions qu’il provoque sont d’une légèreté plaisante et qui en font sans conteste les meilleurs passages du livre (notamment l’affrontement magique entre Robillard et Harkle qui est vraiment drôle). Drizzt est toujours égale à lui-même, il a enfin compris qu’il ne peut pas porter une culpabilité incessante à chaque fois qu’il se passe quelque chose dans sa vie mais ne peut s’empêcher d’essayer de mettre à l’abri ses amis qui ont pourtant démontrer plus d’une fois qu’ils étaient capables de se défendre. Un point que j’ai apprécié : pour une fois (si on écarte les drows) Drizzt semble vulnérable et sur le point de mourir tellement il est dépassé par ce qui lui fait face. C’est agréable de voir enfin qu’il n’est pas invulnérable. En somme, il y a très peu de choses positives dans ce livre si on écarte les dernières pages. L’Aube nouvelle est restée bien obscure et ne donne pas envie de poursuivre notre lecture dans La Légende de Drizzt.