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mon été avec Lucifer de Édith Couture Saint-André
Date france :
2016.04.12
ISBN :
9782955690505

mon été avec Lucifer

2016
5 h
D'après votre vitesse de lecture (15 000 mots à l'heure), il devrait vous falloir environ 5 h pour lire ce livre.

Temps restant en fonction de l'avancement :

14 %36 %57 %79 %
4 h3 h2 h1 h
 
 
Il y a trois types de journées : celles où il ne se passe rien, au point où on se demande pourquoi on s’est donné la peine de sortir du lit ; celles qui sont encombrées de complications, dont le seul but est de vous empoisonner l’existence, et puis, il y a celles où un seul événement peut faire basculer votre vie.
Aujourd’hui est une journée du troisième type : spectaculaire, inattendue, aux répercussions déterminantes pour moi, pour mes amis, pour mes ennemis. Surtout pour mes ennemis.
Lucifer, le saviez-vous ? est une flamboyante rouquine, belle comme une madone botticellienne et gaulée comme une danseuse du Crazy Horse.
Aujourd’hui, juchée sur des stilettos vertigineux et moulée dans les cuirs noirs d’un ensemble pantalon-bustier, cette madone sulfureuse me promet la jeunesse éternelle. Que feriez-vous à ma place ? Ce récit, drôle, enlevé et pétillant, est l’histoire de Mathilde, une Québécoise baby-boomer de 60 ans à qui la science et la médecine ont promis, comme à tous les baby-boomers, une santé indéfectible et la jeunesse éternelle, voire : l’immortalité.
De toute évidence, la promesse n’a été que partiellement tenue. Mathilde décide de s’adresser à quelqu’un qui a la réputation de tenir ses promesses : Lucifer. Alias Lucy Fériale. Lulu pour les intimes. Lucy est d’accord pour un pacte. Bien naturellement. Mais, en tant que femme d’affaires avisée, patronne d’une Business Unit, elle pose une condition : récupérer des âmes. Normal, c’est dans son job description.
Au début, Mathilde a des sursauts de conscience. Ça la chiffonne cette histoire de morts. Elle rechigne. Mais lorsqu’elle voit le résultat : passer de 60 à 45 ans en moins d’une semaine, avec son énergie toute requinquée, sa vitalité qui casse la baraque et une peau de pêche, elle en redemande, établit une liste, donne des noms à Lucifer.

Les commentaires :

 
Avant de donner mon avis sur ce roman, je tiens à remercie l’auteure qui m’a envoyé son livre dans l’optique que je livre mon ressenti dessus. Malgré un début fracassant sur des chapeaux de roue, la fin m’a laissé un peu pantois, insatisfait mais c’est mon avis personnel et je vais vous détailler maintenant les éléments clés de ce roman.  Tout d’abord, je pense qu’il est primordial de parler de l’histoire en elle-même, de la trame, du scénario pour que vous puissiez, vous, lecteurs, avoir une image assez précise. Et là, derrière mon écran, la vérité me saute aux yeux. La trame de fond est simple mais son utilisation est exceptionnelle. C’est un peu comme le corps humain. Chaque individu normalement constitué a un squelette, bon, ceux qui sont mal constitués aussi. Cette ossature est simple et par-dessus, on rajoute des muscles, des nerfs, d’autres tissus… pleins d’éléments qui font que le corps humain devient quelque chose de complexe, de nuancé, pointilleux et magnifique. Le même phénomène se déroule avec ce roman. Nous avons en face de nous un scénario simple et facilement résumable mais les détails embellissent le squelette du récit, le complexifie. Au final, le simple squelette est caché derrière l’accumulation des détails, des péripéties, des descriptions et nous laisse sur un émerveillement non-feint, une découverte splendide et cette exploration est encore plus exceptionnelle lorsqu’après la lecture, on se prend conscience qu’une petite idée puisse donner un roman. C’est là qu’on se rend compte que l’auteur est quelqu’un qui a de la magie dans ses doigts, qui utilise les mots pour donner une consistance à leurs pensées.  Ensuite, ce qui était surtout détaillé dans le roman, plus que dans d’autres, était les personnages. Autre élément important de tout livre. J’ai des points que j’ai aimés, j’en ai d’autres que j’ai moins appréciés et je vais commencer par ceux-là pour terminer sur une note positive. Comme le dit le résumé, le personnage principal a 60 ans et pourtant, je ne trouve pas que le comportement de ce protagoniste ou de son entourage corresponde à cet âge. Personnellement, je ne me serais pas imaginé cela. L’effet est à la fois comique mais si absurde que le marrant s’est transformé en ridicule. Alors oui, c’est vrai, c’est moi qui ai décidé de le prendre comme ça. Certes, je ne peux pas vous donner tort et c’est ce que j’ai ressenti durant ma lecture, surtout dans le personnage de Sandy. Vous la découvrirez si vous décidez de lire le roman et peut-être que vous comprendrez mon point de vue. Elle, pour moi, n’a aucune crédibilité, vraisemblance avec de vraies personnes de 60 ans et j’étais tendu lorsque des passages nécessitaient son intervention. D’un autre côté, plus positivement, le personnage principal et certains secondaires ont une histoire, un passé et cela enrichit leur vraisemblance, leur identité, leur personnalité et on va plus facilement vers eux, on se les imagine plus facilement et ça, c’est quelque chose de bien. Grâce à eux, on s’imagine mieux le récit et surtout, notre représentation est plus précise, moins floue, comme si on les avait déjà vus une fois.  Pour terminer, le dernier point que je vais analyser dans cette chronique est le style de l’auteure et j’ai assez bien aimé, je dois l’avouer. Cela fait quelques chroniques que je le dise mais avoir un style proche du lecteur, sans condescendance, sans avoir un effort soutenu dans un registre langagier tout aussi complexe fait du bien. L’auteure a eu la bonne idée de privilégier un registre simple, pas familier, normal, et non aller dans des excès de performance dans la langue française Lyrisme et métaphores ne sont pas apparus dans ce roman et ça, c’est un bon point car pourquoi écrire pour donner une migraine ? Oui, personnellement, ça m’agace de voir ça car je dois faire des efforts pour comprendre le sens des mots et qu’en tant que lecteur, je ne veux que voyager et ce livre est un tremplin qui nous emmène du côté québécois, dans le Canada, et plus précisément dans la ville de Montréal. La plume légère de l’auteur donne vie aux détails et paroles des personnages, nous emportant dans le fantastique, le surnaturel et le comique de l’histoire et me sentir si à l’aise en lisant un roman alors que je n’ai pas énormément de points communs avec la situation ou les personnages n’était pas une tâche aisée. Bravo !  En conclusion, même avec quelques détails qui me chiffonnaient, qui étaient un obstacle, j’ai apprécié l’ensemble du récit et le recommande à la gent féminine âgée d’au moins 35/40 ans. 
Les lectures de Kevin
http://leslecturesdekevin.blogspot.be/
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