Et monter lentement dans un immense amour
2003
5½ h
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5 h | 4 h | 3 h | 2 h | 1 h |
La quête du grand amour. Le véritable, l’unique, le seul, celui qui surprend et qui attrape au moment où on ne l’attend pas. Angelina est subitement confrontée à cette apparition de l’amant magnifique. Un jour, une porte, une main plaquée qui aide à l’ouvrir, un ascenseur, des yeux noirs perçants, un sourire chaleureux et la vie peut basculer, peut donner “envie de se jeter contre lui, mordre son corps, se perdre dans sa chaleur, le manger”. Mais cet homme si bon, si prêt à aimer, si évidemment aimant est-il l’homme réel ou bien cet homme éternel dont rêvent les femmes ? Dans Et monter lentement dans un immense amour, Katherine Pancol rêve et vit l’amant idéal. Entre la fiction évanescente du rêve et des situations bien réelles, son bel amant apparaît et disparaît à l’infini. Il faut en convenir, c’est davantage une décharge émotionnelle baroque qu’un bon roman. Katherine Pancol cultive l’obsession amoureuse jusqu’au délire et jusqu’à l’hyperbole. Cela peut être parfois fade comme du Barbara Cartland, (“suivez au bout du monde, venez danser sur des volcans”) et triomphant comme les belles pages d’Albert Cohen dans Belle du seigneur, cela peut agacer ou ravir, mais après tout, les romans d’amour sont faits pour ça.