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Je suis un chat de Natsume Sôseki
Date france :
1978
Date origine :
1905
Traducteur :
Jean Cholley
Editeur :

Je suis un chat

1978
12 h
D'après votre vitesse de lecture (15 000 mots à l'heure), il devrait vous falloir environ 12 h pour lire ce livre.

Temps restant en fonction de l'avancement :

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Mort en 1916 à quarante-neuf ans, Natsume Sôseki vécut aux confins de la psychose la déchirure dont pâtirent tous les intellectuels nés avec la révolution industrielle, politique et culturelle du Meiji. Formé aux lettres classiques chinoises, au haïku, mais envoyé en Angleterre de 1900 à 1903 pour pouvoir enseigner ensuite la littérature anglaise, il s’imprégna si profondément du ton de Swift, de Sterne et de De Foe que, sans nuire à tout ce qu’il y a de japonais dans Je suis un chat, cette influence nous impose de penser au voyage de Gulliver chez les Houyhnhnms; sans doute aussi d’évoquer Le chat Murr d’Hoffmann. C’est pourquoi le traducteur peut conclure sa préface en affirmant que Je suis un chat «suffit amplement à démentir l’opinion si répandue selon laquelle les Japonais manquent d’humour». Ni Hegel, ni Marx, ni Darwin, qu’il a lus, ne lui ont fait avaler son parapluie.
La gouaille, voire la désinvolture apparente, n’empêchent pas les chapitres de s’organiser, cependant que tous les styles (jargon des savants et du zen, ou argot d’Edo, ancien nom de Tôkyô) se mêlent pour présenter la satire désopilante d’une société en transition, et même en danger de perdition. Kushami-Sôseki se demande parfois s’il n’est pas fou, mais c’est la société d’alors qui devient folle, elle qui déjà enferme en asile ceux qui la jugent. Le chat ne s’y trompe jamais, lui : aucun ridicule n’échappe à ce nyctalope. Alors que peut-être on en devrait pleurer, on rit follement. Si vous voulez comprendre le Japon, identifiez-vous au chat de Sôseki.

Les commentaires :

 
Honnêtement, c’est drôle, plein d’esprit, intelligent, bien foutu et pensé.
Mais honnêtement, c’est trois fois, cinq fois trop long pour ce que c’est.
Une fois qu’on a compris la structure des “scènes” auxquelles le chat assiste, on remarque vite que les dialogues sont interminables. Certes, ils montrent combien la race humaine peut être pleine de contradictions, auto-centrée, égoïste, ridicule et j’en passe. Mais le format est beaucoup trop long pour faire de ces histoires à l’origine des historiettes publiées les unes après les autres un roman complet, avec les quatre volumes compilés en un alors qu’ils sont déjà eux-mêmes des compilations. Bref, vous avez compris le jeu de poupées russes en termes d’édition.
Honnêtement, faut le lire. Un peu, en partie. Pour se rapprocher du canon de la littérature japonaise classique.
Mais honnêtement, faut pas se le farcir d’un coup, sinon c’est l’ennui dû à la répétition et au manque d’action assuré.
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