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Rien ne s'oppose à la nuit de Delphine de Vigan
Date origine :
2011.08.17
Editeur :
ISBN :
9782709635790

Rien ne s'oppose à la nuit

2011
6 h
D'après votre vitesse de lecture (15 000 mots à l'heure), il devrait vous falloir environ 6 h pour lire ce livre.

Temps restant en fonction de l'avancement :

15 %32 %49 %66 %83 %
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« La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d’adulte, la douleur de Lucile sans doute nous constitue, ma sœur et moi, mais toute tentative d’explication est vouée à l’échec. L’écriture n’y peut rien, tout au plus me permet-elle de poser les questions et d’interroger la mémoire.
La famille de Lucile, la nôtre par conséquent, a suscité tout au long de son histoire de nombreux hypothèses et commentaires. Les gens que j’ai croisés au cours de mes recherches parlent de fascination ; je l’ai souvent entendu dire dans mon enfance. Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd’hui je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du Verbe, et celui du silence.
Le livre, peut-être, ne serait rien d’autre que ça, le récit de cette quête, contiendrait en lui-même sa propre genèse, ses errances narratives, ses tentatives inachevées. Mais il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inabouti. »  Dans cette enquête éblouissante au cœur de la mémoire familiale, où les souvenirs les plus lumineux côtoient les secrets les plus enfouis, ce sont toutes nos vies, nos failles et nos propres blessures que Delphine de Vigan déroule avec force.

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Les commentaires :

 
J’ai entendu beaucoup d’éloges à propos de ce livre et je ne savais vraiment pas à quoi m’attendre quand je l’ai ouvert pour la première fois. Pour être honnête, je me suis même demandée pourquoi on lui a attribué d’éloges pendant environ les 200 premières pages.. En effet, ce n’est véritablement qu’à partir de la deuxième partie que le livre démarre et.. que le lecteur devient accro !  On comprendra plus tard que la première partie, même si elle n’est pas particulièrement passionnante, est néanmoins nécessaire car elle pose les bases du roman (que l’on pourrait plutôt qualifier de biographie). Delphine de Vigan nous plonge donc dans l’univers de sa mère dont elle essaie de saisir les aspects de sa personnalité et l’origine du trouble qui l’a tant affecté. Mais comment saisir cette mère insaisissable ? Comment comprendre les actes et les pensées d’une mère que la folie sépare de sa fille ?  Ce sont notamment ces questions que se pose l’auteure au travers de différents interludes qui ponctue le livre et aux termes desquels elle nous expose les raisons de sa démarche. Alors, pourquoi avoir écrit un livre entier sur sa mère ? J’ai pu lire un peu partout sur la blogosphère que l’écriture de « Rien ne s’oppose à la nuit » était une manière pour Delphine de Vigan de rendre hommage à sa mère. Néanmoins, je ne suis pas si sûre que cela soit si simple.. A mon avis, « Rien ne s’oppose à la nuit » n’est pas un simple hommage d’une fille à sa mère. Non, c’est bien plus que ça.. Il me semble plutôt que l’auteure a cherché un moyen de se rapprocher de sa mère et de créer un lien unique avec elle.  Je pense également qu’elle a écrit ce livre pour mieux comprendre qui elle était elle-même et qu’elle a utilisé l’écriture à des fins thérapeutiques. Et pour cela, elle a couché ses idées et son raisonnement sur les pensées de Lucille sur le papier comme on couche parfois certaines pensées pour mieux les identifier et les analyser. Eh oui, tout le monde sait bien que pour comprendre où l’on va, il faut comprendre d’où l’on vient.. Enfin, comme elle dit elle-même, grâce à ce livre, Delphine de Vigan a donné à sa mère un rôle qu’elle n’avait jamais eu et qu’elle avait toujours fantasmé jusqu’à présent, elle lui a offert un « destin de personnage », un « cercueil de papier ».  « Rien ne s’oppose à la nuit » va au-delà des mots pour raconter tout l’amour que cette mère a pu avoir pour ses enfants et tout l’amour qu’une enfant peut avoir pour sa mère. Car ce livre est, quoi qu’on en dise, rempli d’amour.. Il y a une chose que j’ai réellement apprécié dans ce livre c’est que lecteur n’est à aucun moment plongé dans le « pathos » ou la complainte. Ce livre ne dit pas : « Oh pauvre moi ! Plaignez-moi, aimez-moi ! ». Bien au contraire, Delphine de Vigan est vraiment très digne et décrit les faits avec une grande sobriété voire même une certaine froideur.
« Rien ne s’oppose à la nuit » aborde également à mon sens un autre thème : le fait de s’occuper de l’un de ses parents malade et l’attitude à adopter lorsque l’on se sent impuissant face à la maladie qui le ronge. Certains estiment que la maladie est trop lourde à gérer seul et délègue cette tâche. D’autres au contraire, prennent le problème à bras-le-corps. C’est pour ce dernier choix qu’a opté Delphine de Vigan. Aussi, même si sa mère l’a souvent rejetée ou s’est parfois montrée violente, Delphine de Vigan, tout comme sa sœur, l’a toujours soutenue et est restée à ses côtés jusqu’au bout. Jusqu’au bout, elle avait besoin de sa mère. Pour moi, ce livre est un véritable coup de cœur. Passé l’ennui des 200 premières pages, je n’ai pu me dégager que très difficilement de sa lecture. « Rien ne s’oppose à la nuit » est d’une force et d’une puissance qui font définitivement les bons livres. Un aspect m’a tout de même dérangé. A raconter ces histoires de famille et laver son linge sale en public, le lecteur a l’impression de s’introduire clandestinement au sein de cette famille et de les observer en tant que spectateur invisible de leur déchéance. L’histoire relève donc quelque part du voyeurisme ou de la curiosité mal placé.
MademoiselleChristelle
 
Triste.
C’est peut être le mot qui résume le mieux le livre.
Triste, la vie qu’a du subir l’auteur. Triste, tout ce qui est arrivé à la famille de sa mère. Triste, la vie qu’a mené sa mère. Triste, l’engrenage latent qui se met en place pour tout broyer sur son passage. Triste, la fin de sa mère. Triste, tout ce que l’auteur a du mettre en oeuvre et mobiliser comme énergie pour rédiger ce livre. Triste, ce livre qui lui semblait sa seule porte de sortie pour surmonter le suicide de sa mère.
Triste, qu’il lui faille l’écrire, sans pudeur, sans omission, ou alors c’est qu’elles sont énormes vu ce qu’elle y raconte déjà. Malgré tout, une note optimiste, et invraisemblable je dirais. Elle a réussi à s’en sortir, à se construire malgré tout ce qu’elle a pu vivre dans sa jeunesse, beaucoup ont été/auraient été laminé à sa place. Un livre très fort, difficile à lire pour différents raisons : la première partie (la jeunesse de sa mère) m’a semblé plate, superficielle, ensuite on bascule dans l’horreur (avec le “secret” de sa mère, ses crises, la jeunesse de l’auteur). Enfin la tristesse, forte, dévastatrice, qui accompagne la dernière partie du livre : la reconstruction de sa mère, son cancer, son suicide et sa découverte. Bref un livre puissant, qui peut permettre de mieux comprendre l’auteur, de retrouver son propre vécu dans ses oeuvres de fiction, MAIS à ne pas lire avec le moral dans les chaussettes !
 
L’avis de Laeti Mon histoire avec le livre : Je le souhaitais depuis plusieurs mois, j’ai finalement craqué pendant les vacances. Mes impressions : L’écriture est intense, émouvante et nous sommes transportés par la vie familiale de Delphine de Vigan du début à la fin. Sa maman était atteinte de bipolarité, elle pouvait être très énergique et dans la seconde qui suivait, s’inventer une existence ou un problème impossible et loufoque, être sensible comme agressive, protectrice ou laxiste...
Les rebondissements malheureusement dans ce cas de vie, ne manquent pas car beaucoup de catastrophes s’enchaînent, heureusement la fin est un peu plus douce malgré le drame ultime qui se noue. J’ai donc globalement aimé cette lecture
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