Venir au monde
2010
11 h
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2008. À l’occasion d’une exposition de photos, Gemma emmène à Sarajevo son fils de seize ans, Pietro, à la découverte de la ville où il est né et sur les lieux où est mort son père, photographe, qu’il n’a jamais connu. Ce voyage à la recherche des origines est aussi l’occasion, pour elle, de régler ses comptes avec le passé. Voici plantés les éléments avec lesquels Margaret Mazzantini construit son roman comme un thriller, avec ses indices, ses rebondissements et un coup de théâtre final, une vérité insoupçonnée que le lecteur découvrira au terme de son périple. Ce livre est d’abord l’histoire d’amour entre Diego et Gemma, un homme et une femme que tout semble séparer, qui se sont rencontrés à Sarajevo au cours des Jeux olympiques d’hiver de 1984. Venir au monde est aussi un livre sur la maternité, sur le désir d’enfant d’une femme qui décide, face à l’impuissance de la science, de poursuivre son combat sans se soucier de la morale ou des règles de la société. Après avoir vécu un véritable calvaire dans les cabinets médicaux ou les centres d’adoption, elle opte pour la seule solution qui s’offre à elle : avoir un fils de son mari et d’une autre femme. Mais les événements lui échappent, et elle se trouvera confrontée à un dilemme troublant : choisir entre son mari et son enfant. Au-delà de la seule maternité, Margaret Mazzantini nous offre ainsi une réflexion sur la filiation, les liens de sang et les liens spirituels qui unissent les êtres. Dans cette grande fresque de ténèbres et de lumière, le destin de chaque personnage se mêle à celui de Sarajevo assiégée, où le flot de l’Histoire les emporte. La guerre projette d’un coup les personnages dans une tragédie qui les guette, tel un tireur d’élite.